Des centaines de Palestiniens évacués de force par l'entité sioniste à Ghaza    Mois du patrimoine: lancement de la 1ère édition du concours "Alger Photography Marathon"    Maroc: manifestations dans plusieurs villes pour demander l'arrêt de la normalisation avec l'entité sioniste    France: des députés dénoncent la présence à l'Assemblée d'une carte géographique du Maroc incluant le Sahara occidental    Décès du sénateur Abdallah Mesk: Goudjil présente ses condoléances    Aïd El-Fitr: la Gendarmerie nationale met en place un dispositif sécuritaire spécial    Décès de l'artiste Hamza Feghouli: Goudjil présente ses condoléances    Saihi reçoit l'ambassadeur du Zimbabwe en Algérie    Hidaoui préside une réunion d'évaluation de la mise en œuvre du programme du secteur de la jeunesse    Achat de vêtements de l'Aïd en ligne : confort et économies à l'ère numérique    Le ministère des Transports a mis en place une feuille de route devant renforcer la compétitivité entre les ports    Deux criminels qui tentaient d'exfiltrer un baron de la drogue éliminés à Tlemcen    Instructions strictes aux PDG des ports à l'effet d'accélérer le traitement des navires    Concours Taj El Coran : distinction des lauréats à la clôture de la 14e édition    Championnat d'Afrique de football scolaire 2025 : réunion de coordination FAF-DTN-FASS à Alger    Développer des projets d'infrastructures pour un transport efficace du gaz    « Entre 5.000 et 10.000 combattants algériens ont été tués par armes chimiques »    l'Olympique Akbou se sépare de l'entraîneur Denis Lavagne    Le ''macronisme'' ou la fin inéluctable des régimes anachroniques et du mythe néocolonial français (Partie 1)    Les hôpitaux font face à une baisse des stocks médicaux    Le Président sahraoui appelle à la mobilisation pour dénoncer les politiques répressives marocaines visant les prisonniers politiques    Arrestation de six bandes criminelles impliquées dans des affaires de psychotropes et kif traité    Le mouvement associatif s'implique dans la plantation d'arbres    Le wali ordonne un démarrage rapide des projets de logement    Plus de 54.000 commerçants mobilisés à travers le pays pour assurer la permanence    Walid Sadi : «Cette victoire nette est un message aux sceptiques»    L'USMH retrouve l'USMA en demi-finale, le MCEB écarte l'ESS    Les ensembles de Hammamet 2 et de Kouba lauréats de la 5e édition    Evénement majeur de la Révolution du 1er Novembre 1954    Tizi-Ouzou: Le jeune, Kader Fateh, lauréat du concours Ahcene Mezani, du chant chaabi    Foot : le représentant du département technique régional de la Fifa en visite de travail en Algérie    Coupe d'Algérie: l'USM Alger et le MC El Bayadh en demi-finale    «La Présidente de la Tanzanie se félicite des relations excellentes unissant les deux pays»    Journée de sensibilisation dédiée à l'entrepreneuriat féminin    « Préservons les valeurs de tolérance et de fraternité »    Lutte contre le terrorisme        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le phénomène est visible partout
Stationnement anarchique dans les rues d'Oran
Publié dans La Voix de l'Oranie le 03 - 08 - 2010

Il n'est pas rare de voir des véhicules stationnés sur les trottoirs. Ces comportements, s'ils ont le mérite d'éviter d'encombrer la chaussée, n'en gênent pas moins la circulation des piétons qui se voient ainsi obligés de faire un détour en empruntant la chaussée, d'où le risque d'être percutés par une voiture, notamment en raison de l'étroitesse de la voie. Sur la place d'Armes, face à l'Hôtel de ville, et surtout vers le tard, on aperçoit des voitures garées sur le trottoir, et ce, sans que le premier magistrat de la ville ne bronche. Que font les autorités locales face à ce problème? A quand un nouveau plan de circulation pour la ville? Les citoyens ne comprennent pas le pourquoi de ce laisser-aller. On stationne là où on veut et les riverains ne cessent d'avoir les oreilles écorchées par les bruits émis, ce qui influe négativement sur le repos, surtout des enfants en bas âge, sans oublier la fumée qui s'échappe des tuyaux d'échappement et qui rend parfois l'air irrespirable.
«Oran étant une localité à vocation commerciale, vit ces jours-ci au rythme d'embouteillages infernaux et d'anarchie, et cela, à longueur de journée, le stationnement des particuliers de part et d'autre de la chaussée est pour beaucoup dans cette anarchie et la prolifération des gardiens de parkings autoproclamés. Alors, pourquoi ne pas créer des parkings aux alentours de la ville», interroge un citoyen.
C'est visible aussi, au niveau de la rue Larbi Ben M'hidi, des casiers, des sacs poubelle, des chaises ou tout objet pouvant occuper un espace, sont posés le long des trottoirs afin d'empêcher les automobilistes de garer leur voiture. «En fait, ce n'est pas pour indiquer un stationnement interdit, mais tout simplement pour réserver une place à un copain, à un commerçant ou à un client», souligne-t-on.
Ce phénomène, qui a tendance à prendre de l'ampleur, est la résultante d'un manque flagrant de parking au niveau de la deuxième ville du pays, qui a vu son parc autos se multiplier par trois. Devant le nombre croissant de véhicules enregistré tout au long de ces dernières années, Oran étouffe et ne peut plus répondre aux exigences de la circulation automobile. Ceci étant, le problème du stationnement qui reste posé ne peut en aucun cas dénaturer les rues d'El Bahia. Lorsque vous arrivez dans une rue commerçante, et de renommée, comme la rue Larbi Ben M'hidi ou la rue Mohamed Khemisti et que vous vous retrouvez en face d'un casier ou d'une poubelle faisant office de «gardien» pour une place de stationnement, ce n'est vraiment pas admis. Pis, certaines situations dans le même cas de figure ont été enregistrées devant même l'Hôtel de ville.
Un autre fait à signaler, concernant le stationnement anarchique, les vendredis, aux abords du cimetière de la ville. Plusieurs jeunes, munis de matraques bien en évidence, occupent les espaces les longeant et les mosquées pour en faire des parkings. Ainsi, les gens, venant pour des enterrements, n'échappent pas à ces arnaques puisque même devant ces circonstances de tristesse et d'amertume les «responsables» des parkings sont là pour vous extraire la monnaie. Il est vrai maintenant que certains diront que le phénomène n'est pas nouveau mais depuis que les poubelles ornent les trottoirs de la capitale, il n'est plus permis de tolérer ce genre de dépassements qui dévalorisent Oran. Entre-temps les «racketteurs» ou les «gérants» du stationnement, à 30 DA le véhicule, terminent leur journée autour des 4000 DA. Cela donne des idées, quitte à enlaidir la ville. Cependant, même si la circulation est tout de même possible, en raison, il faut le rappeler, de la mobilisation d'agents de l'ordre, notamment tout au long du chantier concernant le trajet du futur tramway, il faut reconnaître que certains automobilistes continuent de se comporter en égoïstes, plus particulièrement en ce qui concerne le stationnement. Il est devenu courant de voir, un peu partout, des voitures garées sur les trottoirs, squares et autres places publiques, sans que cela ne semble perturber en quoi que ce soit le commun des mortels. Certes, Oran manque cruellement d'aires de stationnement, mais cela n'excuse pas que l'on outrepasse le code de la route et gêner ainsi autrui. Les citoyens se demandent depuis, y a-t-il une solution pour cette anarchie qui fat rage à Oran? Si, c'est oui, quand et comment?


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.