Les prix des produits avicoles et de la viande du poulet de chair ont accusé des hausses record, ces derniers jours, et les citoyens ne savent plus sur quel pied danser, alors qu'on est à deux jours du mois sacré de Ramadhan. D'ailleurs, ce qui a poussé beaucoup de gens de la wilaya, notamment dans les communes, à prévoir d'acheter la viande rouge de l'abattage clandestin, vendue par des particuliers à bas prix. Les consommateurs commencent, dès maintenant, à se poser des questions sur leur sort, en ce mois sacré. Et même la viande importée de l'Inde qui vient de débarquer sur le marché algérien, n'intéresse personne. Bien au contraire, dans la rue bélabésienne, les citoyens, et malgré les services de contrôle que l'Etat Algérien a mobilisés pour la commercialisation légale de cette matière alimentaire en ce mois de Ramadhan, restent très distants et ne pensent même pas à l'acheter malgré le prix bas proposé sur le marché. Pour cette année, une particularité a été relevée par les éleveurs qui ont vendu un bon nombre de chevreaux à des chefs de familles, préférant cotiser entre eux que d'acheter de la viande qui leur revient cher. Vendue jusqu'à lors à 800Da le kilo, la viande rouge n'est pas trop demandée à Sidi Bel-Abbès, et certains bouchers commencent à sentir la différence par rapport aux semaines écoulées, notamment après la flambée du prix du poulet sans précédent, qui est passé de 250 à 370Da le kilo. L'escalope de dinde qui a connu, elle aussi, une augmentation considérable du prix, est vendue entre 450 et 500Da le kilogramme.