Lasse d'attendre un engagement de l'Etat, la Fondation du 8 mai 45 appelle les victimes encore vivantes et les ayants droit des essais nucléaires à se constituer partie civile et à déposer plainte auprès des tribunaux français pour faire valoir leurs droits.La Fondation renvoie, dos à dos, autorités françaises et algériennes s'étonnant de " l'attitude de nos analystes à l'égard de la question des indemnisations des victimes des essais nucléaires». Selon un confrère en ligne, «la Fondation ne s'étonne pas d'enregistrer -pour la énième fois- la tentative déloyale de la France officielle d'essayer de noyer le crime et de se laver les mains d'un dossier encombrant qu'elle n'a jamais voulu prendre au sérieux face à l'inertie complaisante des pouvoirs publics algériens et l'absence d'acuité de nos représentants de la société civile". La Fondation précise "qu'il ne s'agit pas d'une transaction pécuniaire pour calmer les esprits, il y va de l'honneur et de la souveraineté d'une nation, du devoir de mémoire».Elle rappelle aussi la loi 2/2010 du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français. La fondation estime que «seul un procès peut en l'occurrence apporter un résultat probant. L'attentisme ne donnera que faux-fuyants et subterfuges», indique encore le communiqué diffusé par la Fondation et repris par TSA ;