Des employés contractuels de plusieurs entreprises publiques de la wilaya se sont plaints du fait de ne pas pouvoir bénéficier du droit à la retraite alors qu'ils ont dépassé les 15 ans de service, pendant lesquels ils étaient pourtant assurés. Leurs administrations leur ont affirmé qu'ils n'ouvrent pas droit à la retraite, vu que les employés contractuels n'en sont pas concernés. Ces derniers affirment avoir été empêchés de poser leur problématique au ministre du Travail, Tayeb Louh, lors de sa dernière visite au siège de la Caisse nationale des assurances sociales. Il est à rappeler que le ministre avait annoncé le lancement de plusieurs programmes et avantages en faveur des assurés au moment où une autre catégorie de travailleurs n'ouvre pas droit à la retraite. Ce qui veut que ces derniers ont passé plusieurs années de leur vie à travailler, sans aspirer à une retraite qui garantisse leurs vieux jours. Ces travailleurs ont tenté de contacter les parties responsables, au siège de la CNAS, en profitant de la visite du ministre, mais ils en ont été empêchés. Dans ce contexte, et selon la loi, les employés contractuels doivent impérativement être assurés et certaines procédures doivent être employées pour comptabiliser les années de cotisations pour qu'ils puissent bénéficier de la retraite anticipée ou à terme. A noter que la majorité des cas enregistrés dans ce contexte s'inscrivent dans le cadre du secteur public, notamment dans les communes et dans certains services universitaires et autres institutions qui nécessitent un grand nombre d'employés. Ajouter à cela que la loi définit la durée du travail quotidien qui est de 5 heures par jour pour les employés contractuels, et leur ouvre des droits cités dans les contrats. Cependant, la majorité de ces employés travaillent plus de 8 heures, voire plus que les permanents, et exercent parfois dans des conditions de travail assez pénibles sans les moindres mesures de sécurité, à l'exemple des éboueurs relevant de la commune, et ceux travaillant dans le cadre du réseau social avec des salaires qui ne dépassent parfois même pas les 3.000 Da par mois. Autre anomalie, certains employés contractuels, comme ceux exerçant au COUS de l'université d'Es-Sénia, n'ont jamais bénéficié d'un congé annuel auquel ils ont pourtant droit.