Les décisions de renvoi prises par un nombre de directeurs d'établissement scolaires à l'encontre de plusieurs élèves, exaspèrent beaucoup les parents qui décrivent ces décisions de pénalisantes vu qu'elles jettent leurs enfants directement à la rue ; en tenant pour responsable, la direction de l'Education dont le rôle est de jouer au médiateur. Plusieurs parents dont les enfants ont été renvoyés par leurs établissements scolaires, ont contesté les décisions arbitraires qui les privent de refaire l'année scolaire. Ces décisions prises par les directeurs sont aberrantes selon leurs parents, qui préciseront que cela les conduirait directement à la rue avec et tout ce qu'elle comporte comme dangers. En ce sens, un de ces élèves renvoyés, B. Nacereddine âgé de 19 ans qui était scolarisé au lycée Yahia Bouaziz situé dans la commune de Misserghine, dira : « je suis en deuxième année secondaire et je viens d'échouer pour la première fois pour accéder en terminale, maintenant on ne me laisse pas refaire l'année et quand j'ai déposé un recours. Le conseil n'a rien voulu savoir, même la direction de l'Education ne prend pas en considération ce genre de plaintes». Le même problème sera abordé par des parents dont les enfants ont été renvoyés de leurs CEM : « ces décisions injustes entraîneront nos enfants vers la délinquance, vu que leur niveau scolaire ne leur permettra pas de trouver du travail, alors que la wilaya grouille de chômeurs ». Ils poursuivront : « plusieurs lycéens des filières scientifiques ont été renvoyés et ce, malgré le fait que c'est leur premier échec au bac, pendant ce temps-là la direction de l'Education continue de se tourner les pouces ». Pour rappel, ce problème est toujours d'actualité au niveau du lycée d'Oussama, où l'administration a renvoyé 19 élèves en classes terminales et dont certains ont échoué une seule fois au bac. D'autre part, les parents attendent toujours l'intervention du directeur de l'Education, alors que les enfants renvoyés menacent d'entamer une grève de la faim pour protester contre leur renvoi.