Pour la deuxième année consécutive, les étudiants, enseignants et encadreurs des différents instituts nationaux et écoles supérieures et régionales des Beaux Arts et de musique du territoire national se sont donné rendez-vous à Sidi Bel-Abbès à l'occasion de la tenue intramuros de leur festival qui réservée exclusivement aux d'établissements de formation sous tutelle du ministère de la culture. Le programme concocté à cet effet par les maîtres d'œuvre de cette seconde édition qui doit s'étaler jusqu'au 3 novembre prochain, prévoit des expositions de travaux d'élèves dans les différentes disciplines enseignées par les écoles des Beaux Arts - notamment la peinture, la sculpture, la décoration d'intérieur, le design graphique, la communication visuelle - ainsi que des concerts de musique donnés en orchestres et en solo par les étudiants des instituts supérieurs et régionaux de musique et leurs annexes de wilaya et les lauréats de la première édition avec des instruments à cordes et à vent ou le chant classique. Les élèves des instituts supérieurs () sont appelés également à présenter d'autres travaux réalisés avec l'aide de leurs professeurs dans le large panel des métiers des arts du spectacle ou de l'audiovisuel. Des enseignants chercheurs ont été également invités par le comité d'organisation du festival pour donner des conférences ou animer des tables rondes sur différents thèmes de la pratique artistique en Algérie et dans le monde. « Le processus de la créativité à travers le temps », « Les arts plastiques et la scénographie », « Le discours théâtral », « la musique classique algérienne », sont les titres des principales communications programmées respectivement avec les professeurs Amine Khodja, Sid Ahmed Hamdad, Ibrahim Nawal et Fawzi Belkhodja. Pour ne pas déroger avec une tradition bien établie dans ce genre de rencontres, les organisateurs ont fait appel cette année à d'authentiques professionnels pour encadrer une série d'ateliers prévus durant tout le déroulement du festival, Parmi le groupe de spécialistes et d'artistes invités, Hamida Aït El Hadj compte marquer sa venue à Sidi Bel-Abbès en « coachant » les jeunes étudiants de l'atelier d'art dramatique autour des principes de la mise en scène théâtrale et cinématographique sous la forme d'une communication interactive se focalisant sur le « rôle prépondérant de la musique et des musiciens ainsi que celui des décorateurs et des artistes plasticiens. » Il faut rappeler que lors de la première édition du festival, ce sont les étudiants de l'institut de musique et de l'école régionale des Beaux Arts d'Oran ont remporté pas moins de quatre sur les cinq premiers prix mis en compétition par le comité d'organisation.