A chaque rentrée scolaire et universitaire, que soit à Remchi, chef-lieu de daïra ou à Aïn Youcef, la plus importante commune, la prise en charge des besoins en déplacement de la population reste à parfaire. Citoyens et surtout les étudiants ne sont pas encore sortis de l'auberge devant les difficultés qu'ils rencontrent pour leur déplacement quotidien. Les Karsans et autres véhicules, cars, bus, sont, pour certains, pour ne pas dire la majorité, non seulement loin de répondre aux conditions de confort et de sécurité, mais aussi peu nombreux pour assurer les ligner Remchi-Tlemcen, et pour Aïn Youcef les lignes vers Tlemcen, Remchi et Hennaya, plus particulièrement les débuts de semaine et les jours des Souks hebdomadaires. La majorité des étudiants et autres stagiaires résidant à Aïn Youcef sont, pour la plupart du temps, contraints à des attentes qui durent parfois plus de deux heures ou à faire le trajet Aïn Youcef-Remchi ou Hennaya pour rejoindre le chef-lieu de wilaya. Selon les citoyens de ces deux villes, la notion de service public semble échapper complètement aux transporteurs. Quant aux responsables concernés, ils ont failli à leurs obligations. Le mécontentement des usagers se situe donc à plusieurs niveaux ; pour dire que la fonction de transport à Remchi et Aïn Youcef n'est pas assumée dans les règles et ne répond nullement aux besoins d'une population dont celle de la deuxième ville sus citée dépend administrativement de deux daïras Remchi et Hennaya, en plus de la wilaya en matière sociale et besoins personnels. En plus de cela, viennent s'ajouter, au niveau des stations, les scènes d'altercations, le phénomène du pickpocket et des receveurs qui se comportent en véritables voyous. Dans ces deux villes, les citoyens ne bénéficient d'aucun égard de la part des élus et autorités en matière de transport.