Après la conférence de presse du président de la JS Kabylie, la FAF a réagi dans un communiqué publié hier sur son site Internet dont voici le contenu dans son intégralité. « La FAF répond à la dérive du président de la JSK.Les dernières élucubrations de Mohand Chérif Hannachi qui accuse le président de la Fédération algérienne de football de vouloir nuire à la JSK ne sauraient tromper longtemps l'opinion publique sportive. Le président de la FAF et les instances fédérales tiennent en haute estime ce prestigieux club qui appartient à tous et qui a été édifié par d'illustres dirigeants et personnalités d'un haut niveau de compétence et de probité et par des joueurs et entraîneurs performants. La FAF continuera à soutenir, encourager et œuvrer au développement de la JSK et de tous les clubs. Les propos outranciers, par lesquels il présente le président de la FAF comme un fervent avocat du Ahly du Caire sont, en plus d'être mensongers, tout simplement grotesques. D'autant que la position ferme du président de la FAF vis-à-vis des dirigeants du Ahly du Caire est largement connue. Ces derniers, relayés par la presse égyptienne, ont en effet imputé au président de la FAF leur défaite à Tizi-Ouzou ainsi que leur élimination par l'ES Tunis en demi-finale de la ligue des champions d'Afrique. Sans nul doute, que les motivations qui ont entraîné cette fuite en avant sont à rechercher dans la panique qui a saisi le président de la JSK à la suite de la mise en place du professionnalisme en Algérie dans lequel il ne pourra trouver sa place. D'autant que pour le bonheur de la JSK, ce grand club qui mérite beaucoup mieux que le un (01) million de dinars de capital social et que M. Hannachi s'est approprié pour 500.000 dinars, des investisseurs crédibles se sont fait connaître auprès de la FAF pour investir massivement dans le capital social de la JSK qui mérite largement un investissement, à la hauteur de son histoire et de son prestigieux palmarès. L'arrivée du professionnalisme marque la fin d'une époque ou le sieur Hannachi par l'intimidation et des pratiques d'un autre âge, œuvrait à la déstabilisation des assemblées générales de la FAF. Cette époque est à jamais révolue ! Depuis la refondation du football algérien, seuls les lois et règlements ont droit de cité dans la gestion du football national. La Fédération algérienne de football qui ne saurait tolérer de pareilles déclarations mensongères, diffamatoires et tapageuses, a déjà, pour de pareilles assertions, déposé une plainte contre Mohand Cherif Hannachi, auprès des tribunaux compétents. Ces nouvelles déclarations feront l'objet d'un examen par les instances du football concernées qui appliqueront de manière stricte les règlements en vigueur en la matière ».