A l'hôtel « Mercure » d'Alger, lors de la réunion des présidents de clubs de Ligue 1 et 2, certains regards étaient fixés sur le président de la JS Kabylie Mohand Chérif Hannachi qui fait l'actualité, depuis plusieurs jours, d'abord avec l'affaire qui l'oppose au président de la FAF, Mohamed Raouraooua, sa suspension par la LNF, pour deux ans, et sa déclaration, mardi dernier, de démissionner de son poste. A ce sujet, le président des « Canaris » devait rencontrer le wali de Tizi-Ouzou, mais cette rencontre n'a pas eu lieu puisqu'il était à Alger pour prendre part à la réunion des dirigeants de clubs où il a fait part à ses pairs de la convocation qui lui a été adressée par le bureau exécutif de la FAF pour répondre de ses accusations contre le président Raouraoua. Pour rappel, Hannachi avait refusé de se présenter devant la commission de discipline de la ligue arguant que ce n'était pas à cette structure de traiter d'une affaire «personnelle» entre lui et le président de la FAF. Qu'en sera-t-il aujourd'hui avec la FAF ? Hannachi devait trancher cette question avec ses avocats, même si les présidents des clubs lui ont conseillé de se présenter pour défendre sa cause et crever l'abcès dans un cadre réglementaire au lieu que par presse interposée. Hannachi n'a pas manqué de déclarer qu'il quitterait son poste pour sauver la JSK car cette dernière risquerait de faire les frais d'une certaine vengeance, désignant entre autres l'arbitrage, du doigt, comme étant une arme contre son équipe. Le passage de Hannachi, aujourd'hui, au siège de la FAF marquerait un tournant important dans l'affaire qui l'oppose à Raouraoua qui, lui, se garde de tout commentaire.