Les étudiants de 2ème année de l'Institut technologique de la santé publique (ITSP), se sont plaints du retard enregistré dans la délivrance de leur bourse, et ce, depuis leur accès à cet Institut ; alors que l'administration de ce dernier ainsi que la direction des prestations universitaires d'Oran, continuent de se rejeter mutuellement la responsabilité de ce retard, selon les propos de plusieurs étudiants.Dans ce cadre, certains de ces étudiants diront : « depuis qu'on a rejoint cet Institut, c'est-à-dire, il y a plus d'un an, on n'a toujours pas reçu le moindre sou de la bourse. une bourse estimée à 4.000 Da perçue trimestriellement. Tandis qu'on souffre financièrement, les parties responsables du versement de cette bourse continuent de se rejeter mutuellement la balle.» Une source de l'administration de l'Institut, expliquera : « l'administration ne gère que le suivi du système scolaire ; et en ce qui concerne les bourses, c'est la direction des prestations universitaires qui s'occupe de cette tâche ». Dans le même sillage, les diplômés de la promotion sortante de l'Institut-année 2010- dont le nombre est de 60, se sont plaints de la non-réception de leurs attestations de réussite provisoire ; un retard très pénalisant vu qu'il les a privés encore de décrocher un poste de travail ; alors qu'ils devaient normalement être professionnellement insérés dès l'obtention de leurs diplômes, et ce, conformément à l'accord conclu entre eux et l'administration de l'Institut dont le statut est représentatif pour la Direction de la santé, ainsi que la fonction publique, selon les précisions de ces étudiants. D'un autre côté, ces étudiants fraîchement diplômés se sont, eux aussi, étonnés de la lenteur exercée par l'administration de l'Institut dans la délivrance de leurs diplômes, alors que la promotion précédente composée de 300 diplômés, a été immédiatement insérée suivant ledit accord, et ce, sans rencontrer le moindre tracas. Sur un autre volet, certains diplômés qui habitent dans les environs d'Oran ont manifesté leur frustration suite à ce retard qui, selon eux, les a privés de plusieurs offres d'emploi ; mais ce qui est paradoxale pour eux, c'est de constater le manque terrible en personnel enregistré dans les établissements sanitaires établis près de chez eux, alors que l'administration s'obstine à prévoir leur insertion au niveau de l'hôpital du 1er Novembre. Au bout du compte, les étudiants de 2ème année ainsi que les diplômés de la saison scolaire 2010, espèrent l'intervention des parties compétentes en vue de résoudre leurs problèmes respectifs