Les résidents de la cité des 8000 lits, ont observé, hier, une action de protestation contre les conditions qu'ils qualifient d'inadmissibles, de leur prise en charge dans cette résidence universitaire. Ils affirment, à cet effet, que leur cité connait des problèmes liés à l'insécurité, des coupures récurrentes d'électricité et un manque d'hygiène flagrant. Les étudiants assurent donc avoir décidé de mener une grève illimitée, et ce, afin de faire entendre leurs voix. Les protestataires disent que leur souffrance, à l'intérieur de cette cité, ne fait que s'amplifier et pourtant ils ont adressé de nombreux appels aux autorités de la tutelle, les invitant à intervenir. L'un de ces étudiants, Abdelmadjid Chebab, nous confie à ce propos: «Nous n'arrêterons pas cette action de protestation, et ce, jusqu'à ce que nos revendications soient satisfaites. Vous concevez que la porte principale de la cité universitaire reste ouverte le soir et soit accessible à tout venant. Ceci représente un énorme problème de sécurité et nous sommes tous exposés aux agressions et vols. A cela viennent s'ajouter les fréquentes coupures d'électricité et le manque d'hygiène. Cette cité est nouvelle et il aurait fallu qu'elle soit entièrement achevée, avant d'être réceptionnée et d'être exploitée, car maintenant, nous sommes les seuls à payer le prix.» De son côté, Safi Belkacem, un autre étudiant viendra pour appuyer les dires de son camarade et dira: «Le campus manque de beaucoup de choses, nous avons d'ailleurs adressé des courriers dans ce sens, aux responsables compétents, mais rien n'a été fait. Nous réclamons l'intervention du wali d'Oran et nous espérons qu'il nous rendra visite, et ce, pour constater, lui-même, la gravité de la situation. Nous avons un problème de sécurité, un manque de commodités et bien d'autres… Il est inadmissible que nous continuions à subir, encore longtemps, cette situation.» Nous avons tenté de contacter la directrice des œuvres universitaires pour entendre son avis sur la question, mais elle était absente.