Des logements, octroyés dans des nouvelles cités non encore raccordées au réseau de gaz de ville, se comptent par milliers dans la wilaya d'Oran. Un des cas les plus éloquents, révélé par le secrétaire général de la wilaya d'Oran, lors de la séance de briefing de ce samedi, reste sans contexte celui des 1.520 logements de l'USTO. Pourtant, cette cité à été occupée depuis le début de l'année dernière et ses habitants sont toujours contraints de s'approvisionner en bouteilles de gaz dont le prix a augmenté de 50 dinars, hausse des prix oblige. Pour le SG de la wilaya, cette situation ne saurait durer puisqu'il a instruit, en pleine séance, le directeur des Mines et de l'Industrie d'entreprendre les démarches nécessaires pour régler cette affaire sans perte de temps. Chose des plus intrigante dans cette situation est l'absence d'étude technique afférente à ce sujet et la non inscription, au budget du ministère de l'Energie et des Mines, du financement de cette opération. Une grosse absurdité quand on sait que les 1.520 logements ont été lancés en 2004-2005. Plusieurs autres cas de non raccordement au même réseau tels que les 120 logements à Béthioua, les 2.670 logements à Bir El Djir, qui connaissent un simple problème de colonne montante, la Cité des 220 logements à Gdyel et bien d'autres encore. En tous les cas, la direction des Mines et de l'Industrie est mise en demeure d'en finir avec la bureaucratie sclérosante qui cause tant et tant de désagréments à des millions de citoyens.