Des citoyens démunis de civisme semblent avoir pris en otage les espaces verts en les détournant de leur vocation initiale. En effet, plusieurs espaces verts à Remchi, édifiés dans divers coins de la ville pour améliorer le cadre de vie des citoyens et de lui offrir d'éventuelles possibilités de détente et de repos, et plus particulièrement au niveau des cités de groupement de bâtiments et nouveaux quartiers comme les Oliviers et Bab Erih, semblent avoir été pris en otage par l'incivisme des citoyens qui les polluent. Et se sont des sachets en plastique, canettes, bouteilles, ferraille, cartons d'emballage ainsi que des ordures ménagères qui, par endroit, ternissent la vision environnementale de ces sites, dont la verdure est leur vocation primaire. «Si les dépassements des citoyens inconscients de leurs actes ne doivent pas être tolérés, les responsables sont aussi interpellés pour avoir abandonné ces endroits», a tenu à souligner un commerçant. Aussi, selon des citoyens, le mutisme devant cet état de fait des autorités locales, encourage encore plus l'incivisme. Par ailleurs, des habitants de certains quartiers déplorent l'élevage ovin dans des garages et qui, parfois, sont lâchés aux alentours de la ville, perturbant la circulation routière. Il est temps, peut-être, de sévir car Remchi qui s'urbanise d'année en année, semble ne pas vouloir sortir du carcan de la ruralité. C'est une réalité têtue!