Trois membres de l'assemblée populaire communale de Hassi Mefsoukh ont déposé, avant-hier soir, leurs démissions des postes qu'ils occupaient au niveau des commissions, relevant de cette assemblée, et ce, dans le but de mettre la pression sur la tutelle qui répondra alors à leur demande, concernant le retrait de confiance au maire actuel. Ce denier accuse, à son tour, ses opposants de tenter de faire ralentir le développement local dans la région, selon des déclarations, faites à la Voix de l'Oranie. L'APC de Hassi Mefsoukh vit, ces derniers jours, une grande tension, suite à la décision prise par les trois élus de l'APC, ayant décidé de jeter l'éponge et déposé leur démission des postes qu'ils occupent. Selon des sources relevant de la même commune, L.M. a démissionné de la commission des marchés et de la commission des finances. Quant à B.A.B, il a déposé sa démission du poste de président de la commission d'étude et de l'évaluation des offres ainsi que celui de la commission des œuvres sociales. Ch.Ch. a démissionné de la commission des marchés et a abandonné le poste de président de la commission de la construction et de l'urbanisme, alors que l'APC enregistre, en ce moment, une grande paralysie, suite au gel, par le wali, des fonctions de trois autres membres, il y a plus d'un mois. Les trois élus affirment avoir démissionné de la présidence des commissions, affirmant maintenir leurs statuts, en tant que membres de l'APC, et ce, après avoir demandé, voilà plus d'une semaine, de mettre fin aux fonctions du maire, l'accusant de mauvaise gestion, selon une pétition concernant le retrait de confiance et dont une copie a été remise à notre rédaction. Le maire répond à ses accusations, en déposant une plainte, pour diffamation, à l'encontre de ses opposants. Une enquête est donc ouverte, à ce sujet, par ordre du procureur de la République près le tribunal de Gdyel. Il faut savoir que le wali d'Oran avait pris, le 27 décembre dernier, des décisions de gel de fonctions à l'ordre de 03 autres membres de la commune dont deux élus, suite à la poursuite judiciaire, lancée à leur encontre. Le wali a donc ordonné le gel de leurs fonctions, en tant qu'élus, jusqu'au renvoi définitif des affaires pour lesquelles ils sont poursuivis. Le nombre des élus de l'APC a donc diminué de trois membres et le P/APC rencontre actuellement de grands problèmes, vu que ces derniers, ont appelé à son retrait. Devant donc ce conflit entre le maire et le reste des membres des commissions de l'APC, la société civile est, elle aussi, entrée en lice, suite à une campagne lancée par de nombreux citoyens qui ont décidé de collecter des signatures, pour soutenir le P/APC, accusant les opposants de vouloir retarder les opérations de développement dans la commune.