Certains chauffeurs, desservant la ligne 34 reliant la place Valéro à la Cité 200 logements, ne rejoignent pas leur arrêt final et préfèrent faire d'Es-Sénia leur terminus. Une situation qui a poussé les usagers de cette ligne à s'élever contre cette transgression de la règlementation, faisant ainsi part des dépassements de certains chauffeurs qui imposent de fait leur propre loi sans se soucier des usagers. Selon les citoyens interrogés sur les lieux, ceux-ci ont affirmé que ces chauffeurs refusent de les emmener jusqu'au terminus situé à la Cité 200 logements, préférant faire d'Es-Sénia leur arrêt final. A ce sujet, N.N, une citoyenne rencontrée au niveau d'un arrêt de bus dira : «Ce qui intéresse le plus les chauffeurs, c'est d'arriver les premiers à l'arrêt pour charger le plus de monde possible. Alors que la plupart d'entre eux changent d'itinéraire et imposent des arrêts qui ne sont même pas prévus sur leur itinéraire, tel qu'exigé par la direction du Transport». «On est obligés de tenter notre chance avec d'autres bus de la même ligne pour arriver à destination», poursuivra une autre citoyenne. Selon certains chauffeurs, «ce problème est dû à la grande circulation que connaît Oran et, pour s'en sortir, nous sommes obligés de faire d'Es-Sénia notre terminus, et ce, pour gagner du temps». Face à ce problème qui crée un grand malaise chez les citoyens, ceux-ci demandent à la direction du Transport de prendre les mesures adéquates pour remettre de l'ordre dans les prestations du transport public. Du côté de la même direction, on soutient que «ces pratiques sont tout à fait illégales, mais le problème qui se pose c'est qu'aucun usager n'est venu à ce jour déposer une plainte à notre niveau. Un écrit explicatif de la situation nous permettra de prendre les dispositions disciplinaires qui s'imposent».