Indignation et colère, hier, des usagers de la ligne 49 desservant, depuis Haï Seddikia, un itinéraire composé de plusieurs arrêts, dont un passage intermédiaire à la cité Petit-Lac. Ce quartier est désormais utilisé comme un point de chute au lieu et place du terminus situé à proximité du Palais des expositions à M'dina J'dida. Des usagers, que nous avons rencontrés au niveau de l'arrêt de Grand-Terre faisaient le pied de grue depuis plus d'une heure. Une femme témoigne : « Je suis ici depuis 8h45 et il est presque 9h30, mais sans le moindre bus. Cette situation est récurrente malgré nos différentes plaintes. » D'autres voyageurs expriment leurs récriminations pour dénoncer cet état de fait pénalisant. Selon eux, « la majorité des bus de la ligne 49 préfèrent desservir la zone incluant Petit-Lac et M'dina J'dida. Ils profitent ainsi de l'heure de pointe afin de gagner en temps et rentabiliser plus en ‘'sautant'' les arrêts réglementaires ». Des citoyens habitués de cette ligne affirment avoir attiré l'attention des services des transports qui avaient pris des mesures draconiennes à l'encontre des chauffeurs qui brûlent les arrêts. Ces « harraga » d'un nouveau genre ne s'embarrassent guère des griefs que leur reprochent les usagers. Certains usagers de la ligne ont même été sévèrement rabroués pour avoir osé protester. « Vous n'avez qu'à prendre un taxi si vous n'êtes pas contents », s'entendent-ils dire par le « receveur » sous le regard complice du chauffeur.