L'investissement dans les jeunes reste un défi majeur pour le secteur de la Jeunesse et des Sports qui le place au coeur même de la stratégie globale de sa politique en faveur de la frange juvénile et/où le mouvement associatif occupe une place essentielle pour permettre aux jeunes de jouer un rôle actif dans la société. Aussi, l'association «Héraclès», qui compte plusieurs disciplines dont la gymnastique, le body-building, une école de natation et nombre d'athlètes, vise à renforcer le développement de la vie associative. Soutenir et accompagner les actions qui impliquent les jeunes dans leurs domaines d'intérêts, en fonction de leurs attentes et qui à terme, favorisent leur épanouissement, les éveillent aux multiples activités de loisirs et développent leurs talents, leur assurent l'écoute et l'accompagnement en fonction de leurs priorités. Mais, pour l'heure, l'association en question fait face à un problème de local. Son président Hichami Abdelkader (ancien athlète) dira à ce sujet : «On était lié par une convention avec l'office communal pour la salle située au complexe des Castors et ce, jusqu'en 2002 où l'APC d'Oran l'a attribué par concession au MCO, du temps du président Meziane Mourad. On a alors payé 450.000 DA le MCO avec des reçus mais sans la moindre convention». Avant d'ajouter : «Tahar Ghalamoune, le directeur de la division des sports était présent et nous a indiqués qu'il fallait payer le MCO. Le complexe des Castors qui est de la gestion de l'APC a fermé ses portes et ce, depuis 2009. On nous a dit qu'il rouvrirait ses portes dans moins de six mois et on pourrait retourner pour y activer. Malheureusement, selon des sources, ce complexe pourrait devenir une salle régionale de judo de la wilaya d'Oran et dans ce sens, l'ambassadeur du Japon aurait fait un don de 10 millions DA pour le développement de la discipline chez nous. Aussi, on a compris que la salle du complexe ne serait plus à notre disposition et que la Ligue de judo de la wilaya d'Oran ferait en sorte que cette salle serait réservée aux regroupements des athlètes de l'ouest retenus en équipe nationale». L'autre association « Jil Djadid Chahid Djabeur» qui partage celle salle avec l'association précitée, compte plus de 250 athlètes et plusieurs disciplines, et connaît le même problème. Selon son président, M. Djabbeur Abdelghani: «Il y a plus de cinq associations qui viennent s'entraîner dans notre salle, avec des athlètes de plusieurs disciplines comme le karaté, le body-building, le judo, le kung-fu, le kick-boxing, ou même l'aérobic et/où ils trouvent les commodités nécessaires. Quand l'office de l'APC d'Oran nous prendra cette salle, où iront s'entraîner ces jeunes athlètes ? Oran qui a enfanté de grands champions se retrouve décidément sans salle pour ses athlètes». Pour l'encouragement et le développement des sports dans la région Ouest, les autorités locales doivent trouver au plus vite une solution adéquate. Un retour au complexe ou un autre local en échange serait la meilleure formule.