Arrêtés avec onze comprimés de psychotropes, deux mis en cause, condamnés en première instance à huit ans de prison ferme par le tribunal d'Oran, ont comparu en cette fin de semaine, devant la cour d'appel d'Oran. Ces derniers devaient répondre du grief de détention et commercialisation de stupéfiants. Arrêté au début de cette année, avec onze comprimés psychotropes, T.H. nie les avoir en sa possession pour les commercialiser et explique les avoir achetés chez un tiers qui n'est autre qu'un gardien de parking. Appelé devant la cour d'appel, le mis en cause maintient ses déclarations et ajoute qu'il devait prendre des antidépresseurs pour son traitement, d'où le fait d'avoir en sa possession ces comprimés. De son côté, le gardien du parking niera de bloc les accusations, portées à son encontre par T.H. A la barre, il explique au président de l'audience que T.H. veut à tout prix l'entraîner dans cette affaire par pure vengeance. A l'entendre, le président de cette audience lui rétorque ironiquement: «Mais pourquoi a-t-il tenté de vous impliquer dans cette affaire? Qu'avait-il à gagner dans tout cela?» «Votre Honneur, reprendra le gardien du parking, c'est parce que j'ai refusé de l'aider dans son trafic, qu'il agit de la sorte.» Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public reviendra sur la nocivité des stupéfiants, notamment à propos des psychotropes qui sont écoulés sur le marché parallèle. La défense de T.H. plaidera, quant à elle, les circonstances atténuantes et demandera la requalification des faits, alors que celle du gardien, elle plaidera la non-culpabilité de son mandant, expliquant que son client ne pouvait pas être accusé sur de simples imputations, faites par T.H. L'affaire a été mise en délibération.