Retenu lors d'un casting à la salle Mouggar pour figurer dans la troupe libanaise Caracalla, Henane Ali, du haut de ses 23 ans, danseur de qualité dans le genre break danse se prépare à partir du 14 février aux répétions à la salle Atlas jusqu'au 20 avril et ainsi être présent dans la cour des grands et montrer, s'il en est, qu'aux âmes bien nées l'âge n'attend pas le nombre des années et montrera toutes les facettes de son talent. Ali, comme il le souligne lui-même, a appris l'art dans la rue et c'est là que son éveil à l'art le distinguera peu à peu. L'on notera que ce jeune est pétri d'une qualité humaine évidente et son ambition n'en est que plus noble quand il dit en substance que « chez moi, la danse est une communions avec autrui, leur « parler » avec la danse est plus direct que les mots où là on voit un corps s'exprimer et raconter au son de la musique et des variations du geste. On se sent libre comme un oiseau et le spectateur sent la joie de vivre ». Déjà entre 2007 et 2009, à l'université avec le groupe Dead World Crew, lors de spectacles au TRSBA et sa participation à Mostaganem avec ses compagnons, entres autres Berdah Hachemi Najib, Zahem Mustapha, Sedikki Ismael, Acheraf Abassi, Yahia Omar, Chaib Brahim, Djerad Nasreddine et Ilies Madani, pendant le Panafricain d'Alger, il brillera au point où il sera apprécié à sa juste valeur par un professionnel chorégraphe, Hervé Courbé. En 2009, on le verra plus en forme avec le même groupe Dead World Crew obtenir la meilleure place au concours « Battle Urbain Steps ». C'est dire que ce jeune mérite qu'on s'intéresse à sa carrière. S'il faut se prononcer, on ajoutera que déjà figurer dans une troupe de l'envergure de Caracalla nous donne une idée sur sa performance et sa prouesse chorégraphique. Ainsi en attendant le jour « J » de l'ouverture de l'année de la culture islamique à Tlemcen, gardons en mémoire le nom de cet artiste qui certainement fera parler de lui dans l'avenir. Bonne chance Ali…