A l‘issue de quelques jours seulement de préparation, le ballet de l'ONCI a monté un spectacle avec deux chorégraphes venus de New York. La soirée a été donnée ce samedi à la salle El Mouggar après celle présentée la veille au théâtre régional d'Oran. Les danseurs du ballet de l'ONCI et leurs invités américains ont réalisé des prouesses en un temps très court. «Ils ont travaillé le jour et la nuit pour réussir leur spectacle», souligne M. Abdelmadjid Taib, directeur de la salle El Mouggar qui a témoigné de toute sa sollicitude pour leur offrir les meilleures conditions de préparation. C'est devant une salle comble que se sont produits ces danseurs, soulevant enthousiasme et ovations. Ce fut une belle démonstration de danse contemporaine. L'illustration en a été donnée dès la première partie du spectacle. Le couple américain, Robin Cantrell et Sean Scantlebury a séduit par une pièce chorégraphique contemporaine, admirablement exécutée où s'exaltent sentiment, passion, tendresse, désir, amour éternel, romantisme d'une part et, également, mésentente, querelles et disputes, d'autre part, les deux faces de la vie en couple. Le ballet de l'ONCI, fort de vingt-cinq danseurs, douze filles et treize garçons a soulevé l'enthousiasme général par l'exécution de danses contemporaines. Influencés et réorientés par la présence des deux chorégraphes américains, ils ont démontré leurs grandes capacités d'ouverture vers la danse contemporaine, cette danse qui vient en majorité des Etats Unis d'Amérique, comme le Hip Hop. Dans ce genre chorégraphique, les jeunes danseurs algériens ont ébloui l'assistance avec leurs audacieuses figures acrobatiques, comparées à de la haute voltige. Souplesse, force, agilité, grâce et aussi une coordination et une harmonie étonnante entre les membres du ballet, garçons et filles, ces qualités ont ébahi les spectateurs qui comptaient parmi eux les ambassadeurs des Etats Unis et de France. Le directeur de ce ballet de l'Office national de la culture et de l'information, M. Abdelkader Kimda, a été ravi de l'exécution parfaite et des performances de ses jeunes danseurs. Il est fier de leurs belles capacités artistiques et, surtout, il apprécie leurs facultés élevées d'adaptation ainsi que cette ouverture au monde, les faisant vivre avec leur temps. M. Abdelkader Kimda fait partie des membres fondateurs du Ballet de l'ONCI depuis sa création en 1996.