Les habitants de Haï Akid Lotfi, lassés par une situation qui perdure, sollicitent l'intervention du wali et des services de la direction du Transport pour régler le problème qu'ils endurent quotidiennement et qui est devenu, pour eux, un véritable calvaire. Pour se rendre à leur lieu de travail, ils sont obligés de se pointer à l'arrêt du bus dès 6h30 du matin afin de pouvoir emprunter celui qui passe à cette heure-là. Passé ce moment, aucun autre véhicule de transport ne se présente à cet arrêt et les rares bus à le faire ne respectent pas l'itinéraire tracé, surtout ceux desservant la ligne 31 qui ne vont pas jusqu'au terminus, fixant la fin de leur course au niveau d'Es-Seddikia ou à la place Gambetta ou, encore, au niveau du lycée Lotfi, obligeant ainsi les usagers qui souhaitent se rendre au centre-ville à emprunter un autre bus ou prendre un taxi. Les usagers ont déjà adressé une pétition à la direction du Transport et à la Sûreté de wilaya, mais rien n'a été fait pour mettre un terme à leur calvaire. La preuve, cette situation dure depuis un long moment déjà et les transporteurs continuent de n'en faire qu'à leur tète. Une lettre vient d'être adressée au wali pour trouver une solution à ce problème qui devient récurrent. Les transporteurs, devant être normalement au service des citoyens, se croient tout permis, ne respectant pas le cahier de charges et agissant comme bon leur semble, bafouant ainsi et de fait les directives et mettant même en danger les êtres humains qu'ils transportent et qu'ils considèrent comme du bétail. A cela s'ajoute l'état d'insalubrité des véhicules empruntés quotidiennement par enfants et adultes. Il est temps que ces habitudes changent, ne serait-ce que pour rendre tout son sens à la notion de service public.