Les usagers de la ligne reliant Aïn Naâdja et Alger souffrent énormément. Ils vivent un vrai calvaire chaque fois qu'ils prennent cette destination. Ils endurent également la vétusté et la saturation des moyens de transport en commun. Trouver une solution à ce problème qui bat son plein reste en revanche le souhait de ces passagers. L'insuffisance des moyens de transport en commun est un problème qu'affrontent quotidiennement les habitants de la localité d'Aïn Naâdja, dans la commune de Gué de Constantine. Ces derniers souffrent le martyre, surtout ceux qui prennent la destination du centre-ville de la capitale où un bon nombre d'entre-eux y travaillent et qui sont de ce fait tenus de prendre le bus. «C'est un calvaire qui risque de perdurer davantage», a clamé Mouloud, un habitant d'Aïn Naâdja et fonctionnaire dans une entreprise de transport sise à la rue Amirouche, à Alger-Centre. Ajoutant que trouver une place dans un bus, ce n'est pas une tâche facile, alors chaque jour est synonyme de lutte et de combat, se plaint-t-il. «En effet, il n'est pas évident d'arriver à mon lieu de travail à temps même si je me réveille de bonne heure», souligne encore ce riverain. Mais le grand problème se pose à partir de 17h, où les retardataires sont obligés de louer des taxis clandestins, avec des tarifs plus chers, selon notre interlocuteur. La surcharge des bus, autre désagrément qui complique davantage la situation. Les usagers de la ligne en question arrivent difficilement à bouger dans les bus. «On n'arrive même pas respirer», a témoigné un autre riverain rencontré à la station de transport de Aïn Naâdja. Ce dernier avoue encore que quand le bus stationne, il faut s'attendre à une délivrance qui se transforme en un véritable cauchemar à l'intérieur du moyen de locomotion. La plupart du temps, ces bus sont si encombrés qu'ils ne peuvent pas s'arrêter dans plusieurs stations comme celle de la commune de Baraki. Les passagers de cette localité doivent ainsi attendre pendant plusieurs minutes et parfois des heures avant d'arriver à leur destination. «J'attends plus d'une demi-heure pour rester debout durant tout le trajet», déplore une dame, la trentaine. «Il faut apprendre à se battre pour trouver une place à l'intérieur du bus», dira-telle. Outre l'état vétuste de ces bus dont les portes ne se ferment pas ou qui sont trouées en laissant passer le froid, la pluie en période hivernale. Et en attendant une solution qui va mettre un terme à leur calvaire, les usagers de la ligne Aïn Naâdja-Alger qui doivent prendre le transport en commun continuent de souffrir.