Kadhafi s'est montré, vendredi soir, sur les remparts de Bab Al-Azizia, son bunker. Cette fois-ci, il n'a pas parlé de drogue ou de houboub, car c'était lui le drogué. Il a appelé les quelques dizaines d'Africains et étrangers, ramenés pour un rassemblement fictif, à faire la guerre aux révolutionnaires. «Allez-y, on vous donne des armes, il faut massacrer ces chiens et aussi les chiens de journalistes et chaînes de télévision. C'est ici la vérité, le peuple est devant moi», hurla-t-il. Selon son ancien directeur du protocole, qui a annoncé sa démission et son ralliement à la révolution, Kadhafi aurait reçu le soutien de certains dirigeants arabes. Lors des événements de Tunisie et d'Egypte, il avait demandé à ces dirigeants d'intervenir dans les deux pays pour mater les révolutionnaires. Il a bien précisé : «Ces chiens vont nous manger, il faut faire quelque chose». Son protocole affirme que Kadhafi est conscient qu'il n'existait aucune odeur intégriste quelles que soient ses origines, mais il joue la carte de Ben Laden. Kadhafi avait promis aux Américains qu'il effectuera des recherches pour leur livrer Ben Laden. Il a même dépensé des milliers de dollars pour cette mission. C'est la raison de ce pacte secret entre ‘Kadha-fou' et les Américains qui fait retarder une condamnation directe à l'instar de toute l'armada judiciaire employée au TPI pour lancer un mandat d'arrêt contre le Président du Soudan Omar Al Bachir. En plus de l'ouverture de ‘Kadha-fou' envers les multinationales américaines qui se trouvent gérantes des puits pétroliers du peuple libyen. Kadhafi ne mâchait pas ses mots quand il a condamné son peuple. Il savait bien qu'il avait le soutien des Américains à qui, durant la dernière décennie, il avait fourni des dossiers secrets sur les pays arabes. Il a même osé poursuivre un journal algérien en justice en réclamant une condamnation et des dommages et intérêts, s'élevant à 5 milliards, pour avoir dévoilé le complot de Kadhafi avec certaines tribus de Touareg qu'il avait armées et financées. Mais la CIA ne serait pas loin de ce machiavélisme et ce complot absurde. Le but des Américains est de faire main basse sur les ressources naturelles de tout le Maghreb. Cependant, une énigme demeure non solutionnée encore dans les déclarations de Kadhafi. Comment a-t-il su que le vrai nom du Président américain Hussein Barack Obama était M'barak Bouâmama ? La tragédie est à suivre.