Des rumeurs colportées ces derniers temps dans la ville Tiaret, faisant état de distribution de sommes d'agent au profil de femmes au foyer, ont failli mettre en péril la direction de l'action sociale (DAS). Ayant appris l'information véhiculée par des personnes malintentionnées, des familles entières ont fait mouvement, avec armes et bagages, vers le siège de la direction pour réclamer des dividendes d'une supposée rente qui n'est, en fait, qu'un leurre pour alimenter encore plus des chaînes. Devant la DAS, des dizaines de femmes, appuyées par de jeunes chômeurs, sont venues tôt avant-hier s'agglutiner devant le portail jusqu'à prendre en otage, à l'intérieur des bureaux, des agents en fonction. Toujours mus par un instinct de violence, les jeunes chômeurs, en quête d'un emploi, se sont déployés au niveau du site par exercer la force, s'en prenant au matériel de travail et mobilier pour atténuer leur colère. Dans ce phénomène de provocations, la DAS ne fait pas exception à la règle puisque d'autres administrations connaissent des déboires avec de jeunes en proie au chômage et aux effets néfastes d'une bureaucratie toujours paralysante.