Hormis la banque nationale d'Algérie BNA, les autres banques ne semblent pas très pressées pour adhérer pleinement aux dispositions d'allègement des nouvelles procédures introduites au profit des jeunes créateurs d'entreprise, lors de la réunion du 12 mars dernier, tenue en présence de ministres, des PDG de banques et des directeurs des structures de soutien ANSEJ, CNAC et ANGEM, un constat apporté par le directeur principal de l'ANSEJ, invité au Forum du quotidien El Wasl. Le 12 mars dernier, l'ensemble des organismes, intervenant dans les dispositifs de soutien de financement et d'accompagnement des jeunes créateurs d'entreprises, donc générateurs d'emploi, tels que l'ANSEJ, la caisse nationale d'assurance chômage, CNAC et l'ANGEM, ont participé à cette importante réunion de travail, tenue à Alger, autour de la commission interministérielle, avec bien sûr, la participation des banques, acteur financier incontournable, tenu de souscrire ainsi que les autres maillons de la chaîne au dispositif et à sa réussite comme l'instruit la politique actuelle, dictée par le programme du Président de la République. Cette importante rencontre avait pour but, ainsi que celles qui ont précédé, d'apporter des correctifs et de nouvelles dispositions afin de faciliter aux porteurs de projets les procédures de faisabilité de leurs entreprises. De retour dans leurs wilayas respectives, les représentants des structures participantes devaient ainsi mettre en application immédiate, les nouvelles dispositions discutées puis approuvées lors de la réunion interministérielle, ce qui a été le cas, le 13 mars, c'est-à-dire au lendemain du conclave avec les ministères, pour l'ensemble des participants ANSEJ, ANGEM et CNAC, sauf pour les banques qui attendent, à ce jour, la note d'application, émanant de leurs directions centrales, à l'exception de la Banque nationale d'Algérie qui semble-t-il, a appliqué les nouvelles dispositions, facilitant ainsi les financements des projets dont les dossiers ont été approuvés, lors des commissions d'approbation locales. Le retard enregistré par les banques est l'un des soucis, ayant poussé, Naït Bahloul Abdelaziz, directeur principal de l'agence nationale de soutien aux jeunes, ANSEJ, à s'interroger, lors du Forum organisé au siège du journal, El Wasl. «Au lendemain de la réunion d'Alger, tenue le 12 mars dernier, avec les différents départements ministériels, nous avons commencé à appliquer les nouvelles procédures d'allègement au créateurs d'entreprises et l'on s'interroge sur la lenteur des banques qui ne jouent pas le jeu, alors que les PDG de ces organismes financiers étaient présents à la rencontre et ont approuvé les nouvelles dispositions prises.» Puis il ajoutera: «Nous souhaitons que les banques confirment les efforts produits dans les traitements des dossiers, le financement devant respecter les délais, sachant que toute étude de projet est faussée, si ce dernier ne se réalise pas dans les trois mois qui suivent son dépôt.»