Jamais des commémorations en hommage à l'Emir Abdelkader n'ont suscité de telles interrogations comme celle-ci si bien que l'opinion était préoccupée par les zones d'ombre dans le paysage cérémonial. Déjà, à l'ouverture officielle du colloque rehaussée par la présence du ministre des Moudjahidine et du wali, un incident de taille s'est produit. Après les allocutions du directeur de la culture, du wali et du ministre, le premier intervenant est revenu à la tribune pour annoncer le début des travaux. Mais coup de tonnerres, le président de la fondation nationale de l'Emir se leva subitement pour arrêter l'orateur pour affirmer que son discours qui devait se situer en 3e position a été anormalement «sauté» car c'était à lui que revenait la légitimité protocolaire de souhaiter la bienvenue aux invités sans avoir omis de remercier les autorités pour leur assistance. Le 2ème fait noté est incontestablement la présence de l'ambassadeur de France dans la ville. Parmi l'assistance du colloque beaucoup de participants commentaient cet événement inattendu sous tous ses angles surtout que l'ambassadeur s'est rendu au siège de l'association Emir AEK pour donner un point de presse au moment où le ministre s'entretenait avec des journalistes dans la résidence du wali. Dans son allocution, le représentant du gouvernement algérien a tracé le parcours historique de l'Emir en insistant les 25.000 chrétiens qui ont été sauvés d'un réel massacre. Il ajouta que les dossiers des moudjahidine sont assainis et que la wilaya de Mascara est en plein essor. Quant à la conférence de presse de l'ambassadeur de France, ce dernier affirmera qu'il a répondu à une invitation qui lui a été faite et qu'il était heureux d'être dans la ville qui a enfanté l'Emir, un personnage juste et tolérant. Pour les excuses qui sont constamment demandées à la France, l'hôte dira que l'actuel président Français a déjà fait le 1er pas à l'université de Constantine en dénonçant les méfaits du colonialisme qu'aucun chef d'Etat n'a pu faire et laisser le temps au temps pour l'amélioration des relations algéro–françaises ayant permis aux services consulaires de délivrer en 2010 180.000 visas de cours séjours. S'agissant de la révision des accords de Schengen, il déclarera qu'elle ne pose pas problème entre les 2 pays. En Algérie, il existe 5 CCF qui passeront en institutions au moment où d'autres wilayas ont exprimé l'ouverture d'autres centres culturels d'autant plus que plus de 30.000 Français vivent en Algérie. Les journalistes exigent un salaire minimum de 65.000 DA