Elles sont 05 familles, habitant l'immeuble, situé au 1, rue Boukhedimi Allam, à Eckmühl, quartier relevant du secteur urbain El Badr, à lancer un appel au secours aux autorités locales pour les sauver d'une mort certaine, ensevelies sous les décombres de la bâtisse qu'elles occupent. Selon les habitants, cet immeuble menace ruine et risque de s'effondrer à tout moment et ils diront donc à ce propos: «Une série d'effondrements partiels ont été enregistrés depuis quelques temps et le dernier en date est survenu le 16 mai dernier. Celui-ci a d'ailleurs créé une grande panique au sein des habitants.» les occupants imputent la responsabilité des dangers auxquels ils sont exposés aux autorités locales qui, selon eux, refusent de les reloger. L'immeuble en question est composé de 2 étages, le premier accueillant une seule famille, tandis qu'au second étage, il abrite 11 familles dont 05 vivent dans des conditions vraiment difficiles. Ce niveau est profondément vétuste et enregistre régulièrement des fissures et des effondrements partiels. L'un de ces logements, situé dans ce palier, est habité par Mme Aïdouni qui affirme: «Vu le degré de vétusté avancé, caractérisant son logement, les services de la SONELGAZ ont jugé bon de couper l'électricité et le gaz, et ce, afin d'éviter qu'une grande catastrophe ne se produise. A. El Houari, l'un des occupants de l'immeuble dira: «Cet édifice existe depuis l'ère coloniale et appartenait à une Française, décédée en 1981. C'est elle qui nous a loué ces logements et après sa mort, la propriété de l'immeuble a été transférée aux services des domaines de la wilaya. Suite à cela, les services des domaines nous ont convoqués, et ce, afin de régulariser la situation foncière des logements, dans le cadre de la cession des biens domaniaux. Mais depuis, il n'y a que quelques familles qui ont pu obtenir leurs titres de propriété. Selon des sources, émanant de ces services, la régularisation des logements restants a été suspendue, car ces derniers craignaient l'existence d'éventuels héritiers de cette Française. Selon nos interlocuteurs, il faut attendre 33 ans, avant de reprendre l'opération. Durant cette période, si aucune personne ne se manifeste pour réclamer le droit à l'héritage, tous les dossiers de cession seront traités, c'est du moins ce que rapporte les services des domaines.» Les chefs de ces 05 familles appellent les autorités locales à prendre en charge leur situation, leur octroyant ainsi le droit d'accès à de nouveaux logements.