Afin de résorber «le chômage estudiantin», l'association AME, Algériennes Managers et Entrepreneurs, a lancé la première caravane nationale destinée à la formation des étudiants porteurs de projet. L'objectif de cette formation est de développer l'esprit entreprenarial des jeunes étudiants en leur donnant les outils conceptuels et un apport théorique et méthodologique afin de démystifier l'entreprenariat. Cette formation a pris racine dans les deux universités, celle de l'USTO à Oran et de Bab Ezzouar à Alger. Portée par le slogan « l'Etudiant… l'Entrepreneur de demain » le but de cette caravane est d'aider et d'encourager les étudiants porteurs d'idée pour la réalisation de leur projet. Les projets vont de la simple idée à celle de haute technologie afin d'assurer une relève dynamique et performante. Hier, à l'hôtel Houna, a donc eu lieu le lancement de la caravane ainsi que la remise des prix aux lauréats du concours d'idées. En effet, les cinq lauréates ont eu la possibilité de présenter leurs projets en présence de leurs parents. Les heureuses élues auront droit à une formation de 10 jours à Barcelone en Espagne. L'une des lauréates, fraîchement licenciée, Benammar Ammar Hadjer, que nous avons rencontrée sur les lieux nous a un peu parlé de son projet. « Mon projet est une chaise biomédicale qui s'adapte à la taille, la morphologie et la posture du sujet. L'objectif de cette chaise biomédicale est d'obtenir une position assise optimale. C'est en entendant parler de cette formation proposée par AME que j'ai eu l'idée de présenter mon projet. Je trouve cette initiative très encourageante pour les étudiants ». Ce lancement qui coïncide avec le 49ème anniversaire de la fête de l'Indépendance et de la Jeunesse donne le coup d'envoi à la formation mixte et à la mise en place d'ateliers à partir du 9 du mois en cours sur tout le territoire national. A noter que les cinq jeunes lauréates ont été sélectionnées après avoir présenté et défendu leurs projets devant un comité de sélection de projets comprenant des membres de l'association AME, des femmes industrielles ainsi que des enseignants de l'université de l'USTO.