Des dizaines de jeunes adhérents à la commission de wilaya d'insertion des contrats de pré-emploi et le filet social, relevant du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), se sont rassemblés, hier, devant l'ANEM pour dénoncer la précarité de l'emploi et l'échec de la politique de l'assistanat menée par la tutelle. Ils ont barré, durant une bonne heure, la route qui longe ces administrations. Et ce n'est qu'après l'intervention musclée des forces antiémeutes, que la circulation routière a finalement été rétablie. Les protestataires portaient des banderoles scandant la précarité de l'emploi et appelant à leur insertion professionnelle. Cette commission a rédigé un communiqué, dont le journal a reçu une copie, où elle a mis en exergue une plateforme de revendications, dont l'insertion de tous les contractuels à leurs postes sans conditions préalables, la dénonciation de l'échec de la politique de l'emploi menée par la tutelle, la garantie de postes de travail permanents pour les diplômés universitaires et, enfin, l'abolition de la politique de travail par contrat et la lutte contre l'emploi précaire. Il faut savoir que cette commission nationale a organisé un mouvement de protestation devant le ministère du secteur dans la capitale, et aucun responsable n'a daigné la recevoir. De ce fait, elle a décidé d'organiser des mouvements de protestation devant le siège de la tutelle, et ce, à partir du 11 septembre prochain, en plus de sit-in réguliers devant les sièges des wilayas. Pour revenir au mouvement de protestation, organisé devant le siège de l'ANEM à Oran, le fait marquant a été le ralliement des jeunes souscripteurs au programme de l'ANSEJ au mouvement de protestation. Des jeunes qui ont dénoncé la bureaucratie exercée dans le traitement des dossiers et la lenteur des procédures. Parmi ces jeunes, Ismaïl qui est âgé de 33 ans indiquera que son projet est en attente depuis ramadhan dernier et, jusqu'ici, il n'a toujours pas reçu son crédit, et ce, malgré l'achèvement et l'avis favorable de toutes les démarches de son dossier. Le même témoignage sera apporté par un autre souscripteur âgé de 31 ans qui précisera que son attente dure depuis janvier dernier.