Condamnés en première instance à des peines de 1 et 2 ans de prison ferme, D.K., âgée de 22 ans, et B.M., mis en cause dans une affaire d'adultère, ont comparu de nouveau devant la cour d'appel. Les faits de cette affaire ont eu pour théâtre la localité d'El Kerma où réside la mise en cause qui y tient un pressing que son époux lui a ouvert. B.M. y a été embauché pour faire les courses, en relation avec le travail. Mais la relation entre employé et employeur, entre le jeune homme et la jeune femme, évoluera pour devenir plus intime. Ce qui n'échappera pas au mari. Afin d'en avoir le cœur net, il dira à son épouse qu'il doit s'absenter pour quelques jours. Une fois sorti, il s'installera dans un coin d'où il pourra épier les lieux. Quelle ne fut sa surprise lorsqu'il apercevra B.M. rentrer dans sa maison. Sans perdre de temps, et voulant les surprendre en flagrant délit, il se dirigera chez lui pour ouvrir la porte mais celle-ci ne cédera pas. Gardant son sang-froid, il alertera les éléments de la gendarmerie qui forceront la porte. A l'intérieur, ils surprendront la femme et son amant en tenue légère. Embarqués sur-le-champ, les deux «tourtereaux» seront présentés au magistrat instructeur du tribunal qui arrêtera à leur encontre le grief d'adultère. Toutefois, les deux mis en cause avaient nié l'accusation arrêtée à leur encontre. Appelés devant la cour d'appel, les prévenus se défendront farouchement. D.K. expliquera que B.M. était venu chez elle pour lui faire «une injection». Là, le magistrat de l'audience lui rétorquera que les pharmacies administrent ce genre de traitement pour seulement 50 ou 60 da et qu'étant une femme mariée elle n'avait pas à se trouver avec un étranger chez elle et de surcroît en tenue légère. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis le maintien de la première peine. La défense plaidera la non culpabilité de ses mandants, expliquant qu'en pareil cas le flagrant délit d'adultère n'est pas prouvé. L'affaire a été mise en délibération.