L'Union nationale des entrepreneurs du Bâtiment (UNEB) a souligné, mercredi à Alger, que l'augmentation des capacités de production des entreprises privées du Bâtiment "passe par la simplification des procédures de financement et d'octroi de crédits". "La hausse du niveau de participation des entreprises algériennes aux programmes publics du Bâtiment en appelle à la révision des procédures administratives, notamment celles liées à l'obtention de financements", a indiqué le président de l'UNEB, Salim Kasmi lors de la première session du conseil national de cette association. M. Kasmi a souligné l'importance de garantir les moyens et conditions nécessaires au profit des entreprises nationales en vue de leur permettre de concurrencer les compagnies étrangères "dont la réussite est à mettre sur le compte des moyens colossaux mis à leur disposition". Il a également préconisé la mise en place de mécanismes faisant obligation aux compagnies étrangères d'associer les entrepreneurs locaux à la réalisation de certains projets ou pour utiliser leurs équipements au lieu de recourir à des sous-traitants étrangers. Par ailleurs, les membres de l'UNEB ont appelé à la définition de la responsabilité de tous les intervenants à l'opération de réalisation de projets, à l'image des entrepreneurs, des ingénieurs et des bureaux d'études ainsi que les instances de contrôle afin d'éviter tout chevauchement dans l'accomplissement des missions. Parmi les revendications, figurent la classification des entrepreneurs en fonction de leurs capacités professionnelles et matérielles lors de l'octroi de marchés et la baisse de "la caution de garantie de bonne exécution", actuellement à 5% du coût global du projet, qui ne doit être imposée qu'aux grands projets. La baisse des impôts et la facilitation de l'obtention de crédits bancaires figurent également parmi les revendications.