Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a relevé jeudi que les récentes manifestations qui se sont déroulées en Algérie sont "l'expression d'inquiétudes et d'impatiences" chez les citoyens. Le chef de l'Etat, qui s'exprimait lors de la réunion du Conseil des ministres, a déclaré dans ce contexte qu'il est de "notre devoir d'en tenir compte et d'y répondre par des efforts accrus (...), quels que soient les résultats déjà atteints dans la réponse aux aspirations de notre peuple". Il a en outre ajouté que les actes de violence et les atteintes aux biens qui ont accompagné ces manifestations sont "condamnables et regrettables" et affirmé qu' aucune revendication "ne saurait autoriser l'atteinte aux personnes et aux biens", avant de rappeler les grands chantiers mis en œuvre par le gouvernement pour "garantir l'amélioration des conditions de vie" des Algériennes et des Algériens. Le président Bouteflika a ainsi mis l'accent sur les réalisations enregistrées jusque-là pour "rattraper ses retards et répondre aux diverses attentes sociales de la population", à travers notamment le lancement de "nouveaux programmes massifs" et les "réformes fondamentales" actuellement en cours. Le chef de l'Etat a, par ailleurs, fait référence à son engagement, dès son premier mandat présidentiel, à œuvrer pour la paix, la concorde et la réconciliation nationale afin de prendre en charge "les attentes et les espérances" de tous les Algériens. Compte tenu de la "concrétisation progressive" de ces "exigences vitales", il a indiqué que la relance du développement constitue un "horizon nouveau". Le président de la République a, dans cet ordre d'idée, souligné que les mesures et les chantiers qu'il a ordonnés tout récemment visent en conséquence à répondre "aux besoins de notre peuple avec une prise en charge affinée des urgences et une qualité de service et de prestations publiques meilleures". Ils tendent également à rassurer "nos compatriotes face aux effets de la crise économique mondiale ou à tout autre défi", a-t-il affirmé. La détermination du chef de l'Etat à répondre aux aspirations des jeunes en matière d'emploi notamment, est illustrée par ses directives concernant, entre autres, l'amélioration des soutiens publics aux jeunes, candidats aux dispositifs de micro-crédit et l'élargissement de ces dispositifs à des créations groupées de cabinets par les diplômés universitaires. Il s'agit, de plus, de l'allégement des conditions et procédures y afférentes et la dynamisation de la mise en exploitation des locaux réalisés pour les jeunes au chômage.