Le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), Aboudjerra Soltani, a indiqué que la priorité doit être accordée à la révision de la loi électorale à même de préparer le terrain pour l'organisation des élections législatives prévues en 2012 sur des bases ''saines et transparentes''. M. Soltani, qui était l'invité mercredi soir de l'émission "Hiwar Essaâ" de la Télévision algérienne, a réitéré la revendication de son parti au sujet d'une ''révision profonde'' de la Constitution pour fonder un système parlementaire consacrant la séparation des pouvoirs et le contrôle sur le gouvernement. Il a, à cette occasion, estimé que le véritable changement exige à ce que le flambeau soit remis aux jeunes pour qu'ils puissent occuper des postes de responsabilité à tous les niveaux, soulignant que l'année 2012 sera celle de la transition à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance. M. Soltani a, en outre, plaidé en faveur de l'alliance présidentielle, relevant qu'elle a obtenu de nombreuses réalisations et a grandement contribué au rétablissement de la paix et de la stabilité dans le pays. Il a, dans ce contexte, noté que le MSP ''fait partie du gouvernement mais il n'est pas associé au pouvoir'', précisant que sa participation au sein de l'Exécutif ''se limite uniquement à la mise en œuvre du programme du président de la République''. M. Soltani a, d'autre part, insisté sur la nécessité de lutter contre la corruption, la bureaucratie et toutes les formes de malversations, appelant à prendre des dispositions et mesures supplémentaires à même de satisfaire les revendications soulevées par les différentes catégories de la société. Sur un autre chapitre, M. Soltani a appelé à la réouverture du dossier Khalifa, tout en exprimant sa disponibilité à répondre à l'appel de la justice si on le lui demandait. Interrogé, par ailleurs, sur la position de son parti à l'égard de ce qui se passe dans certains pays arabes, M. Soltani a indiqué que la politique extérieure du MSP ''ne peut, en aucun cas, être en contradiction avec celle de l'Etat algérien''.