L'Algérie devrait clôturer l'année en cours avec un taux d'inflation inférieur par rapport à celui enregistré en 2009, a indiqué mercredi le ministre des Finances, Karim Djoudi. "L'inflation sera inférieure à celle de 2009, alors que le risque de poussée inflationniste projetée sur 2011 engendrée, entre autres, par le versement des rappels sur 2009 et 2010 des régimes indemnitaires (des fonctionnaires) qui nécessitent qu'une partie des montants ne soit pas portée en demande interne et cela grâce à un maintien en épargne", a expliqué Djoudi aux journalistes en marge de la Conférence africaine des ministres de l'industrie (CAMI), qui se déroule à Alger. En 2009, l'Algérie a connu une inflation de 5,7% avant de redescendre en 2010 à 3,9%. Le ministre a, en outre, indiqué s'attendre à une croissance économique appréciable pour 2011, tirée notamment par la demande publique et privée. "L'important est de maintenir cette croissance dans le temps et de faire en sorte qu'elle soit de moins en moins tirée par la dépense publique", a-t-il souligné. Interrogé sur les effets de l'introduction prochaine du billet de banque de 2.000 DA sur la masse monétaire et le pouvoir d'achat, le ministre à tenu à préciser que cette mesure tend à "simplifier et faciliter les transactions monétaires entre les différents agents et opérateurs économiques''.