ROME - L'Association nationale (italienne) de solidarité avec le peuple Sahraoui (ANSP) a annoncé jeudi, avoir lancé en collaboration avec d'autres associations nationales "une campagne internationale pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis". Le lancement de cette initiative coïncide avec le premier anniversaire du démantèlement en novembre 2010, du camp sahraoui de "la dignité et de la liberté, qui avait donné lieu notamment, à l'arrestation de nombreux citoyens sahraouis par les forces d'occupation marocaines", a rappelé l'ONG dans un communiqué reçu à l'APS. "Il y a un an, le 8 Novembre 2010, les forces d'occupation marocaines démantelaient avec une violence inouïe le camp de dignité de Gdeim Izik, d'El Ayoun, capitale du Sahara Occidental occupé. Plus de 20.000 personnes ont été balayés en quelques heures de leurs tentes dans l'indifférence de l'opinion publique internationale", a ajouté l'Association. Les autorités marocaines n'ont jamais permis l'ouverture d'une enquête internationale sur les faits qui ont émaillé cette tragédie, a souligné la même source, soulignant que "quelques semaines plus tard, les projecteurs se tourneront sur ce qu'on appelle le +Printemps arabe+, en ignorant que ce sont les Sahraouis qui étaient les premiers à utiliser le mot d'ordre de la dignité et du respect de la liberté pour récupérer leurs droits". Le lancement de cette campagne internationale intervient également à l'occasion de la grève de la faim observée par les prisonniers sahraouis dans la prison de Salé (Maroc) après les événements de Gdeim Izik", a précisé l'ONG. 23 prisonniers politiques sahraouis emprisonnés depuis un an, pour leurs relations avec les événements du camp Gdeim Izik poursuivaient leur grève de la faim entamée depuis le 31 octobre dernier, pour réclamer leur libération ou un procès équitable.