ALGER - L'ancien international du MC Alger, Azzedine Ouhib, estime que l'équipe nationale algérienne de handball (messieurs), fera bonne figure lors de la 20e édition du Championnat d'Afrique des nations qui débutera mercredi à Rabat (Maroc). "J'ai une grande confiance en cette équipe, elle ira très loin. Elle est capable de rivaliser avec les sélections d'Egypte et de Tunisie, et décrocher avec brio le titre continental", a déclaré Ouhib à l'APS, à la veille du coup d'envoi de la compétition. L'ancien demi-centre du MCA âgé de 55 ans, et qui avait porté les couleurs nationales entre 1978 et 1984, en compagnie de son frère Abdelhakim ravi à l'affection des siens en 1983 à la fleur de l'âge, suite à un accident de circulation, reste accroché à la petite balle qu'il suit toujours avec autant de passion. "Cette équipe a de la chance d'être drivée par Salah Bouchekriou, un entraîneur aux compétences avérées, qui aurait pu remporter le titre en 2010 au Caire, sans l'inexpérience des jeunes joueurs, qui avaient abdiqué dans les derniers instants face à l'Egypte en demi-finale, alors qu'ils menaient par un écart de 3 buts", a-t-il ajouté. Pour cette 20e édition, Ouhib estime que l'équipe est bien préparée sous la houlette de Bouchekriou qui devrait récolter les fruits du travail en profondeur qu'il est en train d'effectuer. "Il faut reconnaître que Salah a réalisé avec cette jeune équipe un travail colossal. Il devrait cueillir les fruits de son labeur, en décrochant Inchallah, le titre au Maroc". Prié de faire une comparaison entre la sélection des années 80 et l'actuelle, Azzedine Ouhib, a répondu qu'il n' y a aucune comparaison à faire entre deux générations différentes. "Dans les années 82, le championnat algérien possédait de clubs de haut niveau (MC Alger, MC Oran, Nadit et DNC Alger) et de grands joueurs qui ont donné un plus au "Club Algérie, sous la direction de Aziz Derouaz , l'artisan de cinq titres continentaux consécutifs entre 1981 et 1989" a-t-il expliqué, citant, entre autres, Bendjemil et Hammiche, deux joueurs "capables à eux seuls, de faire gagner l'équipe". "Un atout, enchaîne-t-il, que ne possède pas l'actuelle équipe constituée d'un amalgame de bons joueurs locaux et professionnels". Sur l'apport de joueurs opérant à l'étranger, Ouhib estime que ce renforcement est "indispensable eu égard à la faiblesse du championnat national actuel où seulement 2 ou 3 clubs émergent et aussi salutaire pour une équipe en quête d'un 7e sacre africain".