Le sommet sur la sécurité nucléaire Séoul-2012 s'ouvrira lundi dans la capitale sud-coréenne avec la participation de plusieurs pays dont l'Algérie qui y prend part avec une délégation conduite par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La rencontre de Séoul, est présentée comme le "plus important" sommet mondial sur la question du nucléaire, en dehors de l'Assemblée générale des Nations-Unies. Quelque 60 dirigeants et représentants de différents pays sont attendus dans la capitale sud-coréenne, en plus des dirigeants des Nations Unies, de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), de l'Union Européenne, de même que d'Interpol, institution devant participer, pour la première fois, à ce grand regroupement mondial sur la question de la sécurité nucléaire. Il s'agit pour les participants à ce sommet de contribuer aux débats et de renforcer la coopération à même de consolider les mesures permettant de lutter contre la menace du terrorisme nucléaire. Il sera également question de la protection et la fiabilité des outils et installations nucléaires et connexes de même que la prévention du trafic illégal de matériaux atomiques, a-t-on précisé. Le sommet de Séoul-2012, intervient au lendemain l'accident nucléaire de Fukushima (Japon, mars 2011) qui relance ainsi le débat sur la sécurité et la sûreté nucléaires. Il intervient aussi dans une conjoncture marquée par une tension entre les deux Corée du Nord et du Sud sur le projet de lancement par Pyongyang (Corée du Nord) d'une fusée à longue portée. A cet effet, le président des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama, a appelé à l'occasion d'une conférence de presse à Séoul, la Corée du Nord à abandonner le projet de lancement d'une fusée à longue portée. Le sommet de Séoul s'inscrit aussi dans le prolongement du 1er sommet sur la sécurité nucléaire, tenu en 2010 à Washington. Il se penchera notamment sur la coopération "renforcée" entre les Etats pour aboutir à des actions "davantage concrètes". En ce sens, le sommet devrait examiner les "progrès" accomplis depuis le dernier sommet de Washington, le lien entre la sécurité et la sûreté post-Fukushima, la coopération internationale et le rôle de l'industrie nucléaire dans le renforcement de la sécurité nucléaire.