Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a prôné dimanche à Djelfa la nécessité d'opérer le changement qui apporterait "l'alternative démocratique" susceptible de "redonner l'espoir aux Algériens". "Il est temps d'opérer le changement, en mobilisant la société algérienne pour une alternative démocratique porteuse de cohésion et non d'implosion sociale", a soutenu M. Laskri lors d'une rencontre électorale de proximité pour les législatives de jeudi prochain. Le responsable du FFS n'a pas manqué, à l'occasion, d'insister auprès des citoyens pour qu'ils aillent "voter en masse le jour du scrutin afin de choisir des personnes honnêtes, qui travailleraient pour leur pays et qui seraient à l'opposé des affairistes", a-t-il dit. Poursuivant sur sa lancée et forçant le détail, il a suggéré que le député "perçoive le salaire de sa profession d'avant la députation, tout en bénéficiant d'une prime de présence", à l'exemple de ce qui "a cours dans de nombreux pays dits avancés", a-t-il précisé. M. Laskri a ensuite réitéré la conviction de son parti quant à la "nécessité de redonner la priorité à l'action politique, par fidélité aux principes de Novembre et à la Plateforme du Congrès de la Soummam". "Nous n'avons toujours pas atteint les objectifs tracés par ceux qui ont libéré notre pays, après 50 ans d'indépendance", a t-il estimé. "Le FFS qui a boycotté les législatives passées, est convaincu aujourd'hui que ces élections sont nécessaires et tactiques", a t-il encore affirmé, en assurant que son parti "empruntait toujours la même voie stratégique visant l'avènement d'une alternative démocratique pacifique".