Au moins quinze gardes-frontière égyptiens ont été tués et sept blessés dimanche dans une attaque contre un barrage situé dans le Sinaï, près de la frontière entre l'Egypte et la Bande de Ghaza, ont indiqué des sources médicales et de sécurité. L'agence officielle Mena a fait état d'une attaque d'"homme armés inconnus" contre un barrage situé dans la région d'Al-Massoura, dans le Sinaï, et d'un échange de tirs entre eux et les forces de l'ordre. "Des hommes armés vêtus comme des Bédouins du Sinaï sont arrivés à bord de deux véhicules et ont ouvert le feu sur le barrage", selon un responsable de la sécurité. A l'issue de cette attaque attribuée à des "jihadistes", l'Egypte a décidé de fermer le terminal de Rafah, à sa frontière avec la bande de Ghaza, selon les médias officiels. "Fermeture du terminal de Rafah (...) sine die", a indiqué la télévision publique dans un bandeau, une information confirmée par l'agence officielle Mena. Le Caire dénonce un acte lâche (présidence) LE CAIRE - L'attaque contre un poste-frontière entre l'Egypte et la Bande de Ghaza, qui a coûté la vie à 15 gardes-frontière égyptiens, est "lâche et ne restera pas sans réponse", a affirmé dimanche soir la présidence égyptienne dans un communiqué. "Le président (Mohamed) Morsi assure que cette attaque lâche ne restera pas sans réponse (...) et que ceux qui ont commis ce crime le paieront cher", selon le texte diffusé par l'agence de presse égyptienne Mena. M. Morsi s'est réuni d'urgence dans la soirée avec des responsables militaires et de la sécurité pour évoquer l'assaut dans le Sinaï, selon un porte-parole.