Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed ben Helli a exprimé, lundi, la détermination de l'organisation panarabe à poursuivre ses efforts politiques et diplomatiques pour trouver un règlement à la crise syrienne. "Il est impératif pour la Ligue arabe et la communauté internationale d'assumer leur responsabilité vis-à-vis de la Syrie", a-t-il précisé dans une déclaration à la presse. Le diplomate arabe a indiqué que la Ligue arabe ne restera pas muette face aux événements survenus en Syrie malgré la démission la semaine dernière de Kofi Annan de son poste de médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie après cinq mois d'efforts infructueux. Après plus de cinq mois de vaines tentatives pour régler pacifiquement le conflit, qui a fait plus de 20.000 morts depuis mars 2011, selon les organisations de défense des droits de l'Homme, Kofi Annan a informé l'ONU et la Ligue arabe qu'il ne comptait pas renouveler son mandat de médiateur dans le conflit, venant à échéance le 31 août. M. Annan, qui s'était rendu plusieurs fois à Damas, avait proposé un plan de paix en six points prévoyant une cessation des combats et une transition politique, mais ce plan pourtant appuyé par le Conseil de sécurité, n'a jamais été appliqué. Jeudi dernier, il a évoqué les "accusations et les insultes" subies au sein de Conseil de sécurité de l'ONU comme l'une des raisons ayant motivé sa démission. La Chine et la Russie ont opposé à trois reprises leur veto à des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU menaçant le régime de Bachar al Assad de sanctions en cas de poursuite de la répression de l'opposition.