Les ministres de l'Environnement, de l'Energie ou des Affaires étrangères d'une centaine de pays, réunis à Doha dans le cadre d'une conférence internationale sur le réchauffement climatique, doivent signer, d'"ici la fin de la semaine", un accord sur le climat. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, était attendu dans la capitale qatarie ainsi que quelques chefs d'Etat et de gouvernement, comme le Gabonais Ali Bongo, le djiboutien Ismaël Omar Guelleh, ou encore les Premiers ministres éthiopien et des Iles Samoa. Une séance plénière lançant les travaux de cette dernière partie des pourparlers onusiens, entamés le 26 novembre par les équipes de négociateurs de plus de 190 pays, doit se tenir à 12H00 GMT en présence de l'Emir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani. La conférence de l'ONU sur la lutte contre le changement climatique doit en principe s'achever vendredi. Un accord est attendu sur la prolongation du protocole de Kyoto, seul outil légalement contraignant engageant les pays industrialisés, à l'exception notable des Etats-Unis qui ne l'ont pas ratifié, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Par ailleurs, aucun accord n'a encore été trouvé sur l'aide financière aux pays du sud particulièrement vulnérables au réchauffement. Les pays en développement demandent 60 milliards de dollars d'ici 2015, pour assurer une transition entre l'aide d'urgence décidée en 2009 et représentant 30 milliards de dollars pour 2010-2012, et la promesse des 100 milliards par an d'ici 2020.