Les dirigeants des pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont appelé mardi au terme des travaux de leur sommet annuel à Manama (Bahreïn) à accélérer la transition politique en Syrie. Les dirigeants du CCG ont indiqué, dans un communiqué, que "le processus de transition politique doit être accéléré" et se disent "profondément attristées par la poursuite de l'effusion du sang d'innocents, de la destruction des villes et des infrastructures" en Syrie. Ils invitent la communauté internationale à "agir rapidement pour mettre fin à ces massacres" et à apporter une assistance humanitaire aux civils syriens. Selon le communiqué, une conférence internationale des donateurs se tiendra le 30 janvier prochain à Koweït pour mobiliser une aide humanitaire aux civils syriens affectés par un conflit de 21 mois qui a fait plus de 44.000 morts, selon les estimations d'une ONG syrienne. Le CCG exprime son soutien à l'émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, et espère que sa mission contribuera à forger "une entente au sein du Conseil de sécurité de l'ONU". Les pays membres du CCG ont également apporté leur soutien à la Coalition nationale syrienne (CNS) de l'opposition, la qualifiant de "représentant légitime du peuple syrien". Les travaux du 33e sommet annuel du CCG tenus depuis lundi à Manama, étaient axés sur la coopération militaire, l'intégration économique et la situation en Syrie. Le CCG comprend l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, le Koweït, le Sultanat d'Oman et le Qatar.