La plupart des marchés de gros de fruits et légumes en Algérie "enregistrent une dégradation des conditions de travail", a indiqué samedi à Annaba le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulenouar. Intervenant lors d'une conférence de presse animée, en présence des membres de l'UGCAA de la région Est, M. Boulenouar a préconisé dans ce cadre la création d'entreprises auxquelles serait confiée la gestion de ces marchés. Ces entreprises qui doivent être mises en place "de concert avec les commerçants" s'occuperont de l'ensemble des volets relatifs au fonctionnement des marchés de gros des fruits et légumes, a-t-il soutenu, tout en déplorant "l'absence d'hygiène et de sécurité dans la majorité des espaces commerciaux". Evoquant la hausse des prix des fruits et légumes, le conférencier a estimé que celle-ci "peut être freinée" par "la mise en place d'un réseau national de distribution des fruits et légumes" et par "la création de nouveaux marchés de proximité". Rappelant que près de 65 % des marchés informels ont été éradiqués en 2012 en Algérie, le porte-parole de l'UGCAA a loué les efforts des pouvoirs publics visant la protection de l'activité commerciale légale, la relance du développement économique et la protection du consommateur. Les projets de réalisation de plusieurs marchés de gros des fruits et légumes et l'aménagement des marchés de proximité et de marchés couverts, prévus dans le programme de travail du gouvernement, ouvrent de nouvelles perspectives pour les jeunes qui peuvent exercer leurs activités commerciales en toute légalité, a-t-il conclu.