Devises, or, produits de large consommation : l�informel touche toutes les activit�s et 25 % de ce march� concerne Alger. �Le march� parall�le est g�r� par des contrebandiers�, estime Hadj Tahar Boulenouar, le porte-parole de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA). Wassila - Alger (Le Soir) - C�est un tableau peu reluisant que brossait, hier, Boulenouar, sur le commerce et les march�s � Alger. Mauvaise gestion des activit�s commerciales, d�missions des institutions, concernant notamment les APC, fraude fiscale et sp�culation, sont autant de sujets soulev�s par le porte-parole de l�UGCAA. Des facteurs ayant conduit, selon le conf�rencier, � la prolif�ration des march�s parall�les. �Durant le Ramadan, plus de 1 500 march�s informels ont �t� recens�s�, souligne l�intervenant. Un chiffre qui aurait tripl�. Le nombre de commer�ants, pour la capitale, repr�sente 15 % du nombre total. On compte 180 000 registres du commerce dont 150 000 personnes physiques. Le march� informel touche le consommateur, porte un coup dur � la balance �conomique, dira Boulenouar. Ce dernier parlera d�un lien entre le march� parall�le et les r�seaux de contrebande et de divers trafics. Les pressions exerc�es sur les contrebandiers les poussent � basculer vers le march� parall�le. �Le march� informel est g�r� par de faux hommes d�affaires, de faux investisseurs, des contrebandiers� fustige Boulenouar. Des pressions sont exerc�es par ces derniers sur les minist�res du Commerce et des Finances, notamment pour soutenir la loi de finances, qui d�fend bien leurs int�r�ts. Corruption et sp�culation �tant le mots d�ordre de ces �investisseurs informels� pour �couler leurs marchandises. Ainsi, la r�gulation du march� passera essentiellement par �la cr�ation d�un r�seau national de distribution�. Prendre les dispositions en pr�vision de la mise en �uvre du programme du pr�sident de la R�publique qui pr�voit l�am�nagement de 35 nouveaux march�s de gros, 800 march�s de d�tail et 1 000 march�s de proximit� dont 80 pour Alger est primordial. Il estime que la �priorit� devra �tre donn�e aux march�s de proximit�. Le porte-parole de l�UGCAA soutient, par ailleurs, que ces march�s permettront de r�guler les prix, cr�er des emplois et g�n�rer des recettes aux APC. �C�est le manque de march�s de d�tail qui cr�e la sp�culation et engendre une hausse des prix�, souligne-t-il. Aussi, la marge b�n�ficiaire n��tant pas fix�e, les d�taillants, sp�cialement, en profitent pour tripler les prix des produits, � l�image des fruits et l�gumes. Un projet portant fixation de la marge b�n�ficiaire pour les diverses activit�s commerciales est en �tude au niveau de lUGCAA, d�apr�s Boulenouar. On rel�vera que plus de 60 % des produits de grande consommation proviennent du march� parall�le. �des produits contrefaits, et produits ne r�pondants pas aux normes sanitaires�. le Sg de l�UGCAA rappelle Les commer�ant, via leur union, appellent � la r�vision de la loi de la protection du consommateur promulgu�e en janvier. �La loi 03-09 ne contient aucun article qui prot�ge le consommateur du march� parall�le.� La cr�ation d�associations de protection du consommateurs s�impose, souligne Boulenouar. Autre revendication, la r�vision � la baisse des imp�ts. Les commer�ants esp�rent voir la TVA de 17 � moins de 8%. �La hausse de la TVA est la principale cause de la fraude fiscale ce qui encourage le march� informel� explique Boulenouar. A noter que l�UGCAA � proc�d� hier � la r��lection de son bureau de wilaya et la r�affirmation du retrait de confiance � Salah Souilah. Aussi, 60 membres ont �t� �lus pour participer au 4e congr�s national de l�UGCAA.