La loi de finances 2013 a amélioré sensiblement la trésorerie des entreprises, a affirmé dimanche à Ain Temouchent l'universitaire et expert financier Moncef Djazairi. Les dispositions introduites dans cette Loi "ont contribué à l'accélération, depuis début janvier 2013, des procédures réglementaires rendant plus intéressantes l'acte d'investir et de régler les redevances fiscales pour les opérateurs", a indiqué cet enseignant de l'université d'Alger, lors d'une rencontre consacrée à cette loi par la Chambre du commerce "SUFAT" d'Ain Temouchent. Cette Loi contribue, par ailleurs, à la "réorganisation de l'administration fiscale et à la réduction de la pression fiscale sur les opérateurs", a-t-il ajouté à ce propos. S'inscrivant dans le cadre de la continuité des autres Lois de finances, celle de 2013 a réalisé, jusqu'au jour d'aujourd'hui, plusieurs objectifs dont "l'équilibre des budgets, la simplification des procédures de paiement d'impôts, en plus de la fluidité dans l'acte d'exporter et la lutte contre l'informel", a-t-il ajouté. La Loi de finance 2013 a introduit aussi le régime douanier dit "Draw Back" qui favorise l'exportation hors hydrocarbures et la booste. Les services des Douanes se sont, également, alignés sur les mécanismes internationaux, notamment par la mise en £uvre du régime d'admission temporaire, a-t-il souligné. En matière de lutte contre la fraude fiscale, le conférencier a mis l'accent sur les conséquences de la flagrance fiscale et sur l'inscription de l'opérateur sur le fichier national des fraudeurs. Cette rencontre a donné lieu également à des interventions des directeurs locaux des impôts, du registre de commerce, des Douanes et de l'ANDI.