Le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, a réitéré, mardi dans un communiqué, son engagement à prendre en charge, à travers un "dialogue responsable", les revendications du personnel paramédical, suite à la nouvelle grève de trois jours engagée par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). Le ministère a réaffirmé son attachement à l'amélioration des conditions socioprofessionnelles de tous les personnels relevant du secteur de la Santé, notamment en entretenant un "dialogue permanent et transparent" sur la prise en charge de leurs revendications. A cet effet, il a rappelé avoir porté à la connaissance de l'opinion publique l'état d'avancement des dossiers faisant l'objet de revendications des partenaires sociaux, précisant que ces derniers sont "régulièrement informés" de l'évolution de la prise en charge de leurs revendications. Concernant la mise en œuvre de la promotion des paramédicaux brevetés au grade de paramédicaux diplômés d'Etat, la promotion des paramédicaux diplômés d'Etat au grade de paramédicaux de santé publique et la promotion des paramédicaux spécialisés au grade de paramédicaux majeur ou chef, le ministère a rappelé que "l'arrêté interministériel y afférent a été signé et se trouve en voie de publication". Il a précisé, dans le même cadre, que l'arrêté interministériel fixant la liste des postes supérieurs des paramédicaux "est à l'examen au niveau des services de la Direction générale de la fonction publique". S'agissant des indemnités de garde et de risque de contagion, "leur revalorisation substantielle a été accordée par le Premier ministère et les textes y afférents sont en voie de finalisation", indique le ministère, ajoutant qu'un effet rétroactif, à compter du 1er janvier 2012, a été accordé concernant l'indemnité de risque de contagion. Le ministère a affirmé que l'élaboration et l'adoption de textes réglementaires sont soumises à des procédures impératives comportant des délais incompressibles. En conséquence, il "réitère son engagement dans le cadre d'un dialogue responsable, à faire aboutir les dossiers en cours et appelle l'ensemble des partenaires sociaux à plus de modération dans leur action". Le syndicat algérien des paramédicaux a poursuivi mardi son mouvement de grève pour le deuxième jour consécutif, en réaction, notamment, à ce qu'il a considéré comme une application "partielle" par la tutelle du statut particulier de ce corps.