Dans moins de 24 heures le débrayage des paramédicaux touchera à sa fin, cependant à défaut d'ouverture au dialogue entre les syndicaux et leur tutelle, qui donne l'air d'être indifférente, les paramédicaux menacent de durcir leur action en optant pour deux à trois jours de grève par semaine... Dans moins de 24 heures le débrayage des paramédicaux touchera à sa fin, cependant à défaut d'ouverture au dialogue entre les syndicaux et leur tutelle, qui donne l'air d'être indifférente, les paramédicaux menacent de durcir leur action en optant pour deux à trois jours de grève par semaine... Quelques jours après une réunion avec le ministère de tutelle, le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a entamé, lundi passé, un mouvement de débrayage de trois jours. Le secrétaire général du SAP a affirmé avoir accordé un délai au ministère pour appliquer entièrement leur statut particulier. à l'occasion Lounes Ghachi souligne : « Le conseil, qui a été organisé après la tenue des assemblées générales à travers toutes les wilayas du pays, nous a permis d'examiner la situation préoccupante dans laquelle se débat la corporation ». Le SG du SAP s'insurge contre « l'amalgame entretenu dans le chevauchement de la corporation entre deux statuts, compliquant de manière délibérée toute projection ». Les rédacteurs du communiqué dénoncent, par ailleurs, avec véhémence la persécution que continuent à exercer en toute impunité certains gestionnaires de l'administration à leur encontre citant « les dépassements signalés dans les wilayas de Khenchela et de Ghardaïa et pour lesquels des actions seront engagées », précisent-ils. Le SG du SAP, Lounès Ghachi, demande au ministère de tutelle d'« honorer ses engagements envers les paramédicaux. Il n'y a rien eu de concret lors de la réunion avec la tutelle, et nous, on ne veut pas dialoguer pour dialoguer ». La formation du personnel paramédical, les primes de permanence et de contagion sont autant de revendications figurant dans la plateforme de revendication du SAP, a indiqué Ghachi dans une déclaration à l'APS. Au niveau national, la grève a atteint le taux de suivi spectaculaire de 90 % dans les établissements sanitaires. En dépit de l'arrivée d'un nouveau ministre, le secteur de la Santé connait toujours autant de remous et il semblerait que le « calmant » prescrit par Ziari n'a plus d'effet sur les différents partenaires sociaux. Pour preuve, ces divers cris de détresse lancés par les personnels de la Santé publique. Rien que pour le mois de décembre en cours, le département de Ziari a été largement paralysé par trois mouvements de grève lancés par différents syndicats représentant diverses catégories de travailleurs. En effet, après les corps communs et les praticiens de la Santé publique, le mouvement de protestation a contaminé plus de 100.000 paramédicaux pour trois jours de grève à travers tout le territoire national. Selon Lounes Ghachi « le taux de suivi de la grève a atteint les 90% dès les premières heures de la matinée à travers le territoire national. C'est un l'appel pour protester contre l'application partielle du statut de ce corps par le ministère ». Il ne manquera pas d'appeler la tutelle à « honorer ses engagements », soulignant qu'ils n'ont été respectés « qu'à 20% ». Les initiateurs de cette grève ont appelé à la prise en charge totale et entière de leur statut : formation, primes de permanence et de contagion, régime indemnitaire, passage des infirmiers à la catégorie 10 sur la grille des salaires et l'attribution de la bonification indiciaire aux titulaires des postes supérieurs. Par ailleurs, le secrétaire général du SAP a mis l'accent sur la définition d'un barème de promotion propre à chaque grade car, expliquera-t-il, « Il n'existe aucune différence entre un paramédical débutant et un autre plus expérimenté ». Il a, par ailleurs, appelé à la réhabilitation du corps paramédical qui constitue « un maillon important dans la chaîne de traitement au service de la santé publique ». M. Ghachi précise que le ministère n'a pas daigné tenir une réunion de conciliation avec le SAP après le dépôt du préavis de grève le lendemain de la rencontre de prise de contact au niveau de la tutelle, le 12 décembre dernier. Le syndicat en veut pour preuve le fait que l'opération d'intégration des infirmiers brevetés ne soit pas respectée et les 25.000 infirmiers concernés attendent toujours leur intégration. De même que l'octroi effectif de certaines primes : prime de risque, d'indemnité de garde ou encore celle liée aux postes supérieurs. Ceci, sans oublier la formation LMD du corps paramédical qui bloque toujours en raison du non-respect du cahier des charges. Les personnels paramédicaux ont quitté leurs postes et tenu des sit-in dans les cours des hôpitaux et autres établissements et structures sanitaires où ils exercent. Seul un service minimum a été assuré. Plusieurs hôpitaux ont été quasiment paralysés et des centaines de malades étaient sérieusement pénalisés. Le secrétaire général du syndicat, joint par téléphone nous dira : « concernant l'ouverture du dialogue. Il n'y a rien pour le moment, le ministère s'obstine à ignorer nos revendications. Cependant à toutes fins utiles, et d'ici la fin de ce débrayage il n'y a aucun signe de bonne foi de la part du ministère de tutelle, S'il refuse d'ouvrir un véritable dialogue, nous allons durcir nos actions par deux à trois jours de grève par semaine.» Le conseil national se réunira à la mi-janvier pour décider des dates et des actions. Par cette nouvelle démonstration de force, le SAP insiste surtout sur les revendications déjà discutées et approuvées dans le cadre du statut de 2011 et qui n'a été appliqué qu'à 50%... Quelques jours après une réunion avec le ministère de tutelle, le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a entamé, lundi passé, un mouvement de débrayage de trois jours. Le secrétaire général du SAP a affirmé avoir accordé un délai au ministère pour appliquer entièrement leur statut particulier. à l'occasion Lounes Ghachi souligne : « Le conseil, qui a été organisé après la tenue des assemblées générales à travers toutes les wilayas du pays, nous a permis d'examiner la situation préoccupante dans laquelle se débat la corporation ». Le SG du SAP s'insurge contre « l'amalgame entretenu dans le chevauchement de la corporation entre deux statuts, compliquant de manière délibérée toute projection ». Les rédacteurs du communiqué dénoncent, par ailleurs, avec véhémence la persécution que continuent à exercer en toute impunité certains gestionnaires de l'administration à leur encontre citant « les dépassements signalés dans les wilayas de Khenchela et de Ghardaïa et pour lesquels des actions seront engagées », précisent-ils. Le SG du SAP, Lounès Ghachi, demande au ministère de tutelle d'« honorer ses engagements envers les paramédicaux. Il n'y a rien eu de concret lors de la réunion avec la tutelle, et nous, on ne veut pas dialoguer pour dialoguer ». La formation du personnel paramédical, les primes de permanence et de contagion sont autant de revendications figurant dans la plateforme de revendication du SAP, a indiqué Ghachi dans une déclaration à l'APS. Au niveau national, la grève a atteint le taux de suivi spectaculaire de 90 % dans les établissements sanitaires. En dépit de l'arrivée d'un nouveau ministre, le secteur de la Santé connait toujours autant de remous et il semblerait que le « calmant » prescrit par Ziari n'a plus d'effet sur les différents partenaires sociaux. Pour preuve, ces divers cris de détresse lancés par les personnels de la Santé publique. Rien que pour le mois de décembre en cours, le département de Ziari a été largement paralysé par trois mouvements de grève lancés par différents syndicats représentant diverses catégories de travailleurs. En effet, après les corps communs et les praticiens de la Santé publique, le mouvement de protestation a contaminé plus de 100.000 paramédicaux pour trois jours de grève à travers tout le territoire national. Selon Lounes Ghachi « le taux de suivi de la grève a atteint les 90% dès les premières heures de la matinée à travers le territoire national. C'est un l'appel pour protester contre l'application partielle du statut de ce corps par le ministère ». Il ne manquera pas d'appeler la tutelle à « honorer ses engagements », soulignant qu'ils n'ont été respectés « qu'à 20% ». Les initiateurs de cette grève ont appelé à la prise en charge totale et entière de leur statut : formation, primes de permanence et de contagion, régime indemnitaire, passage des infirmiers à la catégorie 10 sur la grille des salaires et l'attribution de la bonification indiciaire aux titulaires des postes supérieurs. Par ailleurs, le secrétaire général du SAP a mis l'accent sur la définition d'un barème de promotion propre à chaque grade car, expliquera-t-il, « Il n'existe aucune différence entre un paramédical débutant et un autre plus expérimenté ». Il a, par ailleurs, appelé à la réhabilitation du corps paramédical qui constitue « un maillon important dans la chaîne de traitement au service de la santé publique ». M. Ghachi précise que le ministère n'a pas daigné tenir une réunion de conciliation avec le SAP après le dépôt du préavis de grève le lendemain de la rencontre de prise de contact au niveau de la tutelle, le 12 décembre dernier. Le syndicat en veut pour preuve le fait que l'opération d'intégration des infirmiers brevetés ne soit pas respectée et les 25.000 infirmiers concernés attendent toujours leur intégration. De même que l'octroi effectif de certaines primes : prime de risque, d'indemnité de garde ou encore celle liée aux postes supérieurs. Ceci, sans oublier la formation LMD du corps paramédical qui bloque toujours en raison du non-respect du cahier des charges. Les personnels paramédicaux ont quitté leurs postes et tenu des sit-in dans les cours des hôpitaux et autres établissements et structures sanitaires où ils exercent. Seul un service minimum a été assuré. Plusieurs hôpitaux ont été quasiment paralysés et des centaines de malades étaient sérieusement pénalisés. Le secrétaire général du syndicat, joint par téléphone nous dira : « concernant l'ouverture du dialogue. Il n'y a rien pour le moment, le ministère s'obstine à ignorer nos revendications. Cependant à toutes fins utiles, et d'ici la fin de ce débrayage il n'y a aucun signe de bonne foi de la part du ministère de tutelle, S'il refuse d'ouvrir un véritable dialogue, nous allons durcir nos actions par deux à trois jours de grève par semaine.» Le conseil national se réunira à la mi-janvier pour décider des dates et des actions. Par cette nouvelle démonstration de force, le SAP insiste surtout sur les revendications déjà discutées et approuvées dans le cadre du statut de 2011 et qui n'a été appliqué qu'à 50%...