La réunion du groupe de soutien et de suivi de la situation au Mali s'est ouverte, vendredi à Bamako, pour évaluer les préparatifs de l'élection présidentielle prévue en juillet dans ce pays et la sécurité dans le nord d'où une intervention militaire a chassé les groupes terroristes qui occupaient cette région. C'est la quatrième rencontre du groupe de suivi et de soutien au Mali, un cadre qui regroupe des organisations comme l'Onu, l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao). Elle se tient jusqu'à vendredi soir, en présence de l'envoyé spécial de l'Onu pour le Sahel, l'ancien Premier ministre italien Romano Prodi, du représentant spécial de l'Union européenne (UE) pour le Sahel, le Français Michel Reveyrand de Menthon, du commissaire à la Paix et la sécurité de l'UA Ramtane Lamamra et du président de la commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo. "La tenue de l'élection (présidentielle) permettra de donner à ce pays un président élu. L'élection présidentielle est planifiée pour juillet prochain. C'est un défi colossal. Le gouvernement malien le sait", a déclaré le président malien, Dioncounda Traoré, à l'ouverture de la réunion. Aucune date précise n'a encore été fixée pour le scrutin présidentiel au Mali où un coup d'Etat militaire avait renversé en avril 2012 le régime du président Amadou Toumani Touré. Les autorités de transition de Bamako se sont engagées à organiser une présidentielle en juillet sous la pression de la communauté internationale, en particulier de la France dont l'armée intervient au Mali depuis plus de trois mois, dans le cadre d'une coalition internationale qui a quasiment chassé du Nord les terroristes qui ont occupé cette partie en 2012.