Le ministre des moudjahidine, Mohamed Cherif Abbes, a indiqué, mercredi à Mostaganem, que la prochaine constitution "reflètera la volonté de la majorité des Algériens". "La prochaine constitution jettera les bases de nouvelles institutions nationales fortes, stables et allant au diapason des exigences de l'heure", a-t-il affirmé dans une allocution prononcée à Nekmaria, à l'occasion de la commémoration du 68e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, tout en rappelant que le président Abdelaziz Bouteflika a fixé, il y a deux ans, les priorités en matière de réformes. "Ces priorités annoncées avaient créé les conditions idéales pour une nouvelle constitution, conforme à toutes les garanties données et pouvant encadrer la vie politique et les relations entre les différentes institutions", a ajouté M. Cherif Abbes, estimant que pour atteindre ce niveau, "le dialogue, l'écoute et la recherche des avis des autres étaient nécessaires, ce qui a été fait dans le passé". "Cette étape de dialogue a été accompagnée d'un rythme appréciable enregistré sur les plans économique, social et politique", a encore signalé le ministre, soulignant la nécessité de déployer davantage d'efforts pour renforcer cette dynamique et défendre les spécificités historiques du pays. A noter que le ministre a procédé, mercredi, en présence du secrétaire général de l'ONEC, du Commandant général des SMA, des autorités de wilaya, des moudjahidine et de citoyens de la commune de Nekmariya, à l'inauguration d'une fresque sur les enfûmades dont ont été victimes les membres de la tribu d'Ouled Riyah. Mohammed Chérif Abbès a visité, à cette occasion, le musée de cette localité ainsi que la grotte dans laquelle se sont réfugiés les membres de la tribu d'Ouled Riyah, avant d'être massacrés par les troupes du sanguinaire Pélissier, les 19 et 20 juin 1845. 1000 Algériens ont trouvé la mort dans ces enfûmades.