Le coordonnateur général du parti de la Gauche Unie (Izquierda Unida) a réitéré la position de son parti "en faveur" du droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance, dénonçant la position des gouvernements espagnols successifs à l'égard de la cause sahraouie. "La position de ces gouvernements, de droite ou socialistes soient-ils, conforte le chantage marocain", a indiqué Cayo Lara, cité par l'agence de presse sahraouie (SPS), lors du 13e congrès tenu vendredi et samedi, rappelant les engagements de l'ancien Premier ministre espagnol, Felipe Gonzalez, dans son discours devant les populations sahraouies. Il a appelé les militants de son parti à œuvrer à "mettre fin à l'injustice et au blocus imposé aux Sahraouis dans les villes occupées" par le Maroc. D'autre part, le coordonnateur régional du parti de la Gauche Unie et des Verts, José Antonio Pujante, a réitéré la "position constante" de soutien à la République sahraouie pour le recouvrement total de sa souveraineté sur son territoire national. Il a dénoncé avec fermeté la "politique d'oppression injuste pratiquée par les autorités marocaines à l'encontre des enfants, des femmes et des populations sans défense dans les territoires occupés du Sahara Occidental", soulignant la nécessité de "lever le blocus dans les meilleurs délais". De son côté, le représentant du Front Polisario à Murcia, Mohamed Lebat Mustafa, a informé l'assistance de l'évolution de la cause sahraouie, rappelant que la question du Sahara Occidental "est principalement une question de décolonisation inachevée". L'Espagne "en tant qu'ancienne puissance coloniale endosse toujours la responsabilité juridique, politique et morale" à l'égard de cette cause, a-t-il ajouté. Les travaux du 13e congrès du parti de la Gauche Unie et des Verts s'est déroulée en présence de 300 participants, outre plus de 120 invités représentants les différentes catégories de la société civile.